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Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn



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Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn - Page 2 153028anigif
Messages : 462
Origine du personnage : Damnée Tempestaire
Alignement : Loyal Mauvais
Emploi : Monitrice en parachutisme



Your Soul
♠ Pouvoirs: ϟ Absorption d'oxygène ; retire l'oxygène mètre cube par mètre cube, mais étant le point de départ, elle s'inclue dans la partie non oxygénée. ϟ Lumière Obscure ; ça va être tout noir, mais pas pour elle.
♠ Forces & Faiblesses:
Jolynn Edwards


Jolynn Edwards
The unfaithful

Message20.12.15 20:21



dismember the world and then
dance in the wreckage

Son langage démonique te crispe. Alors que son humour te détend. L'espace d'une seconde, tu crois avoir retrouvé le Faust d'avant, votre relation simple. Mais non. Ta nature de damnée t'empêche de faire comme si rien ne c'était passé. Tu passes dans divers états en peu de temps. Bien que tu ais l'habitude avec ton tempérament de girouette, là c'est trop. T'es perdue. Tu ne sais plus quoi penser. Plus quoi faire. T'es dans une impasse. Il faudrait que tu réfléchisses à tout ça, mais tu n'en es pas capable, jamais. Ta cervelle n'a pas cette fonction. C'est bien dommage, ça t'aurait été utile là. Tu vas devoir improviser. Ça promet.

Tu es sortie de tes pensées par ses vêtements qui t'arrivent en pleine face. Si tu ne le remercies pas, tu ne l'insultes pas non plus. Quel progrès. Et tu t'évertues à enfiler le jogging qui t'a refilé. Ouais c'est encore dur de te pencher ou d'actionner tes jambes et tes bras. Tu ne vois pas le bout du tunnel. Et t'as la mauvaise et fausse impression que tu resteras handicapée toute ta vie. Tu profites qu'il ne t'ait pas sous les yeux pour te tordre dans tous les sens. Tu as une jambe dans le  vêtement lorsqu'il s'exprime à nouveau. « Tu sais déjà ce que j’en pense. » Non, tu ne sais pas. Tu as besoin qu'il clame clairement ce qu'il veut. Tu t'en balances pas mal des opinions des autres en temps normal, tu fais toujours comme bon te semble. Mais voilà, ce n'est pas un temps normal. « À toi de me dire si tu te sens un jour de traîner à nouveau avec moi. Mais laisse tomber l’exorcisme. » Non. Ah tiens, tu commences à déterminer ce que tu veux. Bon bah quand tu auras guéri et que tu auras le temps, tu te renseigneras sur la procédure. Il ne reste plus qu'à savoir si tu continues à le voir en attendant. Mais peux-tu vraiment fréquenter un berserker ? Tu étais bien dans une relation avec une chimère il y a peu. Avant d'être salement trompée. Tu es capable de tout. Quoi que lui a quand même essayé de te tuer. Et si tout ce que tu es te pousse à le détester, la partie de toi qui n'est que Jolynn, pas la damnée, n'arrive pas à tirer un trait sur lui. « Parce que si tu veux qu’on parle de ça, je dirais que t’as toi-même des trucs à cacher, niveau pureté de l’âme. » Tu t'en doutais qu'ils feraient le lien tous les deux. Et pourtant, tu n'es pas là, à agoniser sous ses mains. C'est plutôt bon signe, non ? Quoi que tu t'imagines très bien te faire insulter en ce moment même par cette chose. Mais si ce n'est que des mots, tout va bien. « Mon âme va très bien, merci. » Tu grommeles ta phrase et réussis en même temps à enfiler la dernière jambe dans le pantalon. Bravo. Il était temps, il revient tout juste. Tant pis pour le T-shirt. Il est hors de question qu'il te voit danser comme une infirme en le mettant.

Mais tu oublies vite ces futilités pour en passer à une autre. Putain ! Qu'est ce qu'il fait ? Pourquoi il pose la tasse là ? Pourquoi toujours cette foutue table basse a des années lumières de toi ? Tu restes un instant plantée là, à rassembler tes forces pour marcher des kilomètres, ne quittant pas ton objectif des yeux. Mais quand tu t'apprêtes à te lancer, tu renonces. Non, t'as presque honte de devoir boiter devant lui. Ta fierté a assez pris de coups face à Faust. Démerde toi autrement. Tant pis. Il n'y a qu'une solution. Tu éteins la lumière aux alentours pour cacher tes signes de faiblesse. Tu en profites pour te traîner jusqu'à la table. Et c'est essoufflée que tu atteins ton but. Tu attrapes la tasse, t'installes en tailleur à sa place avant de rendre la vue au berserker. Oui, tu es parfaitement ridicule. Mais moins que si tu clopinais devant ses iris sombres. Tu bois une gorgée de café, comme si de rien. Mais vous n'allez pas pouvoir tourner en rond encore longtemps. Essaye un peu de sincérité et vois ce que ça donne. « J'peux pas oublier. » Le Faust d'avant, celui de maintenant. Sa perte de contrôle, sa nature. Non, ça tu ne peux pas faire. Mais t'en accommoder ? Au moins le temps que tu trouves comment lui ôter le monstre qu'il a coincé à l'intérieur. T'as jamais été bonne au jeu à faire semblant. Mais est ce que ça vaut bien le coup que tu t'accroches autant ? Oui, t'as pas vraiment d'amis à part lui, et ça te fait mal au cul de le perdre. Mais tu as toutes les raisons du monde pour arrêter cette histoire avant qu'elle ne te tue.« C'était bien ce qu'on avait avant. Mais si à chaque fois que je te dis un truc qui ne te plaît pas, je m'attends à ce que tu me refasses le coup d'hier soir, ça sert à rien. » Pourtant ça ne t'empêche pas d'être chez lui, et de vouloir crécher ici même en sa présence. Tu es difficilement effrayée, c'est vrai. C'est peut-être ça qui te retient de prendre tes jambes à ton cou. Mais la nuit dernière, tu étais tellement amochée que tu as voulu en finir. C'est normal que tu ne sentes pas toujours à ton aise près de lui. « On aurait vraiment pas dû passer dans cette foutue rue. » Ouais, mais ça n'aurait fait que décaler le problème non ?

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Origine du personnage : berserker
Alignement : chaotique mauvais
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Faust A. Seldzar


Faust A. Seldzar
The demoniac soul

Message22.12.15 23:04

Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn - Page 2 Sans_t17 Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn - Page 2 Jfvl5p10
Jolynn & Faust



Son âme va très bien, ben voyons. Faust voulait bien le croire, mais il n’en allait certainement pas de même de sa santé mentale, hein. Mais enfin soit, quand il avait fait sa connaissance, il avait tout de suite vu qu’elle était folle – elle lui avait chouré sa moto, après tout. Et à la décharge de Jolynn, alors que lui connaissait cet aspect de sa personnalité, elle ne savait pas qu’il était un Berserker. Mais il ne savait pas aussi que ça pouvait faire une différence pour elle. Il pensait vraiment que peu importait ce qu’il était, elle n’en aurait rien à foutre, il avait vraiment eu l’impression qu’ils étaient dans cette dynamique-là. Et si la raison pour laquelle c’était soudain devenu un problème pour elle, c’était qu’il avait failli la tuer, il pouvait le comprendre, en revanche si c’était une simple haine atavique et sans fondement, alors il ne voyait pas ce qu’ils pouvaient faire tous les deux pour arranger les choses parce qu’il n’était pas question que lui change. Il pouvait toujours lui promettre de ne jamais toucher un seul de ses cheveux à nouveau, mais il avait dans l’idée que ça ne lui suffirait pas. Bref, ça lui semblait être insoluble, alors s’excuser et lui dire de faire ce qu’elle voulait lui paraissait être la meilleure chose à faire, et c’était exactement ce qu’il avait fait, en gros.

Elle lui faisait encore la gueule, présentement, son regard allant de son café à lui, toujours plantée devant la salle de bains. Faust devait toujours se rappeler qu’elle devait encore se sentir comme après être passée à la broyeuse, et leva les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’elle voulait, qu’il la serve comme au Ritz ? Et elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait plus qu’il la touche. Alors il ne bougea pas et la laissa se démerder. Il ne fut pas déçu du spectacle vu qu’elle éteignit même les lumières, comme une nana refusant de se foutre à poil devant son mec au moment de coucher avec. Sérieusement… Il savait bien qu’elle en bavait, c’était lui qui lui avait cogné dessus, après tout. Et qu’est-ce qu’elle croyait, qu’il allait se foutre de sa gueule ? Elle avait vraiment de sérieux soucis, cette nana, ce qui en soi ne l’aurait pas dérangé si seulement ça ne l’avait pas concerné directement aujourd’hui. Finalement, chacun fut à sa place, elle vautrée sur le canapé, lui debout à la regarder. Il haussa les épaules quand elle lui dit qu’elle ne pouvait pas oublié. Ben oui, lui non plus, évidemment. En revanche, la suite l’aurait fait marrer, sans ces circonstances particulières.

« C’est pas comme ça que ça marche, sinon ça fait longtemps que je t’aurais arraché la tête, et pas qu’à toi, d’ailleurs. »

Non mais qu’est-ce qu’elle croyait, qu’elle n’avait jamais mis sa patience à rude épreuve jusqu’à présent ? S’il suffisait de le faire chier pour qu’il se transforme en Berserker des pieds à la tête, ça fait longtemps qu’il aurait réduit en poussière les trois quarts de la population mondiale. Non, ce à quoi elle avait assisté, ce dont elle avait été victime, avait un caractère exceptionnel, qui ne s’était pas produit depuis des années, et qui s’était produit parce qu’il avait baissé sa garde. Et il ne comptait pas se faire à nouveau avoir un bon moment, à présent.

« Ouais, ben on l’a fait, et on peut rien y changer. Et en fait, si t’as un problème avec ce que je suis au-delà de ce qu’il s’est passé, alors ouais, on a un souci. Je peux pas changer ce que je suis. »

Il faillit lui demander pourquoi elle avait un si gros problème avec le fais qu’il soit Berserker, mais pour le coup, elle avait un argument en béton armé à lui opposer vu ce qu’il s’était passé la veille. Sauf que ce qu’il s’était passé la veille était une terrible exception, et que ça ne le définissait pas, lui. Et si elle pouvait passer au-delà de ça mais pas au-delà de sa nature même, alors autant qu’ils se disent adieu tout de suite.


Dernière édition par Faust A. Seldzar le 31.12.15 20:02, édité 1 fois
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Jolynn Edwards
The unfaithful

Message31.12.15 0:38



dismember the world and then
dance in the wreckage

Ah ouais ? Ce n'est pas comme ça que ça marche ? De toute façon, tout est prétexte à se transformer, à perdre le contrôle, à laisser le démon prendre les rênes. Il y a toujours une bonne excuse, une parfaite justification pour se disculper. C'est ce qu'on t'a appris, c'est ce que tu confirmes avec le temps. Les berserkers ne sont que des choses à éliminer, le démon à l'intérieur compris. C'est ton éducation, ton alignement. Tu ne peux pas faire autrement que de les haïr. Tu ne peux pas aller contre ça. Tout ce que tu es l'interdit. Seulement, pour une fois, tu aimerais pouvoir contourner ces stupides règles de loyauté. Si tu arrives à te taper une chimère sans vomir à cause de ta logique inversée ou ton alignement, tu peux bien rester pote avec lui, non ? Ouais, mais c'est pas simple. Et quand c'est trop compliqué, tu préfères abandonner. Plutôt que de t'acharner et de te prendre la tête. Ce cas n'est pas si différent. L'exorcisme reste ta seule option, c'est pour tuer un démon après tout. Et récupérer un nocturne de surcroît. Récupérer Faust et ce que vous aviez avant. Ça vaut peut-être le coup d'essayer. Voilà ce qui arrive lorsque tu rencontres quelqu'un avec un caractère semblable au tien : tout foire. Katniss, et maintenant lui. Tu n'es visiblement pas faite pour les bonnes relations sociales. Peut-être qu'un jour tu te résigneras. Peut-être qu'un jour tu comprendras que tout ça est inutile et ridicule. Peut-être finiras-tu par arrêter toute interaction sociale. Ça vaudrait mieux pour tout le monde, n'est-ce pas ?

« Ouais, ben on l’a fait, et on peut rien y changer. » Fait quoi ? Ah oui, aller dans cette foutue rue. Concentre toi sur la conversation Jo avant d'empirer les choses par un semblant manque d'intérêt. « Et en fait, si t’as un problème avec ce que je suis au-delà de ce qu’il s’est passé, alors ouais, on a un souci. » Oui, vous avez un souci, puisque c'est le cas. « Je peux pas changer ce que je suis. » Bordel, qu'est ce qu'il t'agace à répéter que vous ne pouvez rien y faire, rien changer à ce qu'il s'est passé, qu'il est comme ça et pas autrement. Tu vas finir par comprendre. Si ça ne vient pas de toi, votre relation est morte. Et pour le coup, vous êtes dans une putain d'impasse. Par sa faute, comme tu aimes si bien le rappeler. « Mais moi non plus je ne peux pas changer ce que je suis Faust. » Ah tiens, tu commences légèrement à crier. Dommage, le ton de votre conversation avait l'air plutôt paisible. Mais c'est à cause de lui. A l'entendre, on pourrait croire qu'il n'y a rien à faire, qu'il ne peut rien faire. Alors que si. Déjà, s'il se montrait plus agréable, ce serait un magnifique pas en avant. Puis pourquoi les efforts ne viendraient-ils que de ta petite personne ? Alors que c'est lui le coupable putain. « Ma nature m'oblige à te haïr. Mais si j'peux pas comprendre ton histoire de démon et de baisse de contrôle ou je ne sais quoi, tu ne seras pas non plus capable de saisir ce que signifie mon alignement. » Foutue loyauté ouais. Tu ne peux pas faire ce que tu veux, traîner avec les gens que tu veux. Mais si ta mère te fait déjà chier pour une chimère, imagine un peu les proportions que ça prendrait si on venait à savoir que tu fréquentes un berserker. Tu fraternises avec l'ennemi, et rien que cette pensée te donne la nausée. Ce satané goût acide sur la langue que tu ne peux pas contrôler à cause de ce que tu es. Oui, si tu n'étais pas damnée, le contexte serait un peu différent. Enfin, il a quand même essayé de te tuer. Mais tu aimes croire que ça changerait beaucoup de choses. « Si seulement, tu pouvais considérer l'exorcisme. » Au moins pour te faire plaisir, enfin surtout pour te faire taire. Tu arrêterais de le faire chier avec ça un moment. Le temps de te renseigner sur le procédé quoi. Parce que quelque chose au fond de toi s'accroche à votre ancienne relation. C'est pitoyable sûrement. Mais il serait tellement mieux sans ce machin dans la tête.

Tu te replaces nerveusement sur le canapé, retenant une nouvelle grimace. Putain de régénération. Putain de vie. Putain de Guerre de Sang. Putain d'humains qui vous ont tiré dessus. Tu maudis le monde entier pour ce qu'il t'arrive. Tu poses la tasse sur la table basse avant de te remettre sur pieds. Tu ne facilites pas le travail de ta guérison comme ça. Mais bon, avec un peu de chance, bientôt tu pourras te reposer tranquillement. Seule. Encore un jour ou deux.  « Ou alors, tu me laisses essayer de te tuer aussi. Comme ça, on sera quitte. » La meilleure idée du siècle. L'humour ne te sied pas aujourd'hui. « Je ne vois pas pourquoi je dois être la seule à faire des efforts ou à prendre sur moi. A t'entendre, tout va bien pour toi et pour que ça puisse refonctionner entre nous, ça doit venir que de moi. Mais les compromis je ne peux pas les faire seule. » Tu t'approches doucement de lui, prenant garde de boiter le moins possible. A cette vitesse, tu arrives à gérer, c'est bien. Mais plus l'écart se creuse, plus tu es déchirée entre l'envie de lui foutre une claque et le souhait de trinquer avec lui comme si de rien. Tu vas finir par péter les plombs avec tout ça. Finalement, c'est la première de tes envie qui prend le dessus. Ta main claque brusquement contre sa joue. Ouais, tu joues sûrement avec le feu. Mais tant pis. « J'me sens déjà mieux, merci. »

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Message31.12.15 20:25

Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn - Page 2 Sans_t17 Dismember the world and then dance in the wreckage || Jolynn - Page 2 Jfvl5p10
Jolynn & Faust



« Mais moi je m’en fous, de ce que t’es ! »

Lui aussi se mettait à gueuler. Apparemment, c’était comme ça que ça allait se passer, pas un débat métaphysique au coin du feu, non, une engueulade bien comme il faut, à l’ancienne. Et c’était inévitable, de toute façon, il ne s’attendait pas à autre chose, compte tenu de leurs caractères respectifs. Elle était une chieuse lunatique et têtue comme une mule et lui était un égocentrique mégalo et je je-m’en-foutiste. Pas étonnant qu’ils se soient si bien entendus quand tout allait bien, et que ça se passe désormais si mal maintenant que tout était parti en sucette. Les extrêmes, c’était ça, leur truc, les réactions à zéro réflexion, les paroles dans l’instant, sous le coup des émotions, le refus de se projeter ne serait-ce que deux jours en avant, tout ou rien, et si c’est rien, alors ainsi soit-il et adieu. Il sentait qu’elle allait lui faire ce coup-là, laisser tomber plutôt que de s’emmerder à changer, et à la limite, ça l’arrangerait, parce que lui non plus ne voulait pas se prendre la tête. Alors si les choses ne s’arrangeaient pas toutes seules, elles ne s’arrangeraient pas du tout. Mais dans tout ça, la différence la plus massive entre eux serait la cause de leur séparation : elle détestait ce qu’il était de manière épidermique, instinctive. Il était clair qu’elle n’allait pas prendre deux minutes pour affronter la réalité et se donner le temps de tenter de trouver en elle de quoi vivre avec. C’était une lutte de l’instant contre des siècles d’éducation, ou d’héritage génétique et atavique, il n’en savait rien. Alors qu’à ses yeux, tout le monde était pareil : il n’y avait pas de Damné ou de Métamorphe ou de Selenim, il n’y avait que ceux qui lui cassaient les couilles et ceux qui étaient supportables. Quand il voulait tuer, c’était une envie, un besoin parfois, mais peu importaient les victimes. La destruction qu’il répandait était aveugle et non pas définie par une éducation.

« C’est ça qui me fout les boules, hein ! On n’est même pas forcés de se comprendre, je vais pas te demander de pleurer sur ma petite vie passée ou de voir le monde à travers mes yeux. Mais moi je peux vivre avec tout ça sans te demander de changer, alors que toi non. »

Et c’était là, donc, qu’ils allaient en rester, à cette barrière. Il ne pouvait pas faire plus que cela, plus que lui dire que pour lui, c’était cool, Damnée ou pas. Et lui qui avait été éduqué comme un Selenim, entraîné comme un Nocturne puis dévoré par un démon et devenu Berserker, toutes ces histoires de nature lui passaient au-dessus. Il n’avait qu’un maître, c’était lui-même, qu’une nature, celle qui lui chantait, qu’une religion, sa propre volonté. Et il ne pouvait pas comprendre, non, que Jolynn ne soit pas libre de ses mouvements. La fidélité, la loyauté, tout ça était une affaire de choix. Personne ne lui braquait de flingue sur la tempe en lui disant de le haïr sous peine de crever, non, elle était là, devant lui, à lui dire qu’elle ne pouvait pas ne pas le tuer juste parce que c’était comme ça qu’elle avait été élevée. Et pour le coup, c’était tellement Selenim, comme attitude, ça lui rappelait tellement sa mère, enfin, sa belle-mère, que ça le laissait sur le cul. Et puis il eut un mouvement d’humeur, et sentit la colère flamboyer encore dans tout son être, familière, rassurante, pleine de chaleur.

« Arrête avec ton putain d’exorcisme ! Demande-moi de me faire trépaner, c’est la même chose ! Je suis ce que je suis aujourd’hui parce qu’Abaddon fait partie de moi, arrache-le de moi et tu auras en face de toi un inconnu, quelqu’un que je n’ai jamais été. »

Il ne voyait pas comment lui faire comprendre, tout comme elle ne pourrait jamais lui faire comprendre ce qu’elle ressentait vis-à-vis de lui en cette seconde. Mais c’était pathétique, à bien y réfléchir. De voir qu’elle le supportait très bien jusqu’à ce qu’un mot, un seul, « Berserker », soit prononcé. Un changement infime, le battement d’ailes du papillon. Et puis il abaissa les bras, calmé d’un coup par sa proposition. Il esquissa même un sourire, à nouveau. Elle était comme ça, cette fille : toujours à l’entraîner dans un ascenseur émotionnel, en haut, en bas, en haut, en bas. Il secoua la tête quand elle embraya à nouveau. Un compromis. « Coupe-toi la tête et promis, je t’aimerais à nouveau. » Pour lui ce n’était pas un compromis, et ils ne verraient jamais ça de la même façon, alors à quoi bon ? Il la laissa approcher, vit la gifle venir, ne fit rien pour l’éviter. Il abaissa les yeux sur elle, une lueur amusée dans le regard.

« Ah ouais… Ben vas-y, continue alors. Si ça peut t’aider, tape-moi dessus, essaye de me tuer. Je te jure que je ne répondrai pas. Ça, ça me va, comme compromis. »

Une loi du Talion, plutôt. Sauf qu’il n’imaginait pas une seconde qu’elle puisse le tuer, non pas qu’elle n’essaierait pas, mais elle n’en avait pas la puissance. Et l’amusement et la colère mélangés était comme un élixir puissant pour lui, et il écrasa Abaddon de sa volonté, qui hurlait et griffait dans son esprit, refusant ce traitement humiliant.
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Message02.01.16 13:25



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Tu tiques au nom d'Abaddon. Tu te promets de le retenir, puis Faust continue de parler et tu passes à autre chose. Il ne reste que dans ta petite mémoire le rappel de ne plus parler d'exorcisme devant lui. Tu t'arrangeras autrement si tu trouves comment s'y prendre. Par surprise, par force. T'es convaincue qu'il serait le même sans ce truc dans la tête. C'est tout ce qui compte. Le reste, tu géreras plus tard. Mais tu en es pas là. Oh non, carrément pas. Tu continues encore de te prendre la tête. Alors même que vous détestez ça tous les deux. Vous n'arrêtez pas malgré tout. C'est quand même dingue. Tu veux lâcher l'affaire et pourtant tu veux régler le problème. Ça ne te suffit pas d'être soupe au lait, faut en plus que tu sois contradictoire.

Et au moment de la gifle, ouais, il y a eu une fraction de seconde où tu as eu peur des représailles. Qu'il te rende ta baffe en plus fort, que son démon craque et finisse le boulot inachevé d'hier soir, tout ça, tout ça. Mais rien de ce qui suit n'alimente ta crainte. Au contraire, c'est un Faust étrangement calme qui te fait face. « Ah ouais… Ben vas-y, continue alors. » Tu t'y attendais clairement pas à celle là. Est-ce qu'il n'est pas là en train de t'offrir le plus beau des efforts qu'on est jamais fait pour toi ? Ouais même les excuses improbables de Katniss ne sont rien comparées à ça. « Si ça peut t’aider, tape-moi dessus, essaye de me tuer. Je te jure que je ne répondrai pas. Ça, ça me va, comme compromis. » Et toi ? Est-ce que ça te suffit ? Bof. Peut-être pour les prochains jours. Ce sera toujours ça de gagner. A moins qu'un miracle se produise et qu'apaiser tes nerfs avec d'autres gifles te calmera. Mais tu dois avouer que l'occasion est belle. Presque trop parfaite. Et que si cette proposition est sincère, le geste est admirable et force le respect. « Tu te fous de moi ? » Tu espères que non. Puisque finalement ce compromis te va à toi aussi bien sûr. « Tu proposes parce que je ne suis pas au mieux de ma forme. J'imagine que tu aurais tout à fait peur de moi sinon. » Et tu souris. Ah ouais bordel, tu ne sais vraiment pas tirer un trait sur lui facilement. Heureusement que l'Ombre et ta mère ne sont pas là pour voir ça. Enfin n'importe quel autre damné qui se respecte t'aurait déjà secoué pour te faire raisonner. Mais t'es pas comme les autres. C'est ce que tu aimes croire. Tu es plus indifférente à la Guerre de Sang, c'est certain. T'es encore un peu jeune, un peu loin de tout ça.  Mais ça reste dans tes gênes et ton alignement quand même. Tu as toujours détesté tout ce qui se rapportait aux démons. Parce que la déloyauté reste impossible pour quelqu'un de ta race. Si l'Ombre te demandait de tuer le prochain berserker que tu croises, tu ne vois pas tellement ce que tu pourrais faire pour éviter ça. Juste à t'arranger pour croiser Adrian avant Faust si ça arrivait. Puis tes parents ont bien essayé de te bourrer le crâne toute ton enfance avec cette histoire de guerre. T'as tout de même les opinions bien tranchées des damnés. Et pourtant te voilà, l'ex d'une chimère à continuer de faire copain-copain avec un berserker. C'est du grand n'importe quoi. Ton côté lunatique n'arrange rien par dessus le marché. Tu oscilles toujours entre le tuer, l'exorciser ou essayer de passer au dessus de tout ça. C'est carrément toi qui bloque votre relation. Et si tu décides d'opter pour une des solutions aujourd'hui, demain ou dans quelques heures tu seras capable de changer carrément d'avis.

Tu te rapproches au plus près, doucement. Les mains contre sa nuque, sur la pointe des pieds, ton visage se place à quelques centimètres du sien. Assez pour que ton souffle meurt contre ses lèvres. Tes prunelles calées dans les siennes, un demi sourire, tu te perds toi même un instant. Que comptais-tu faire ? Ah ouais c'est vrai ... Quelques secondes de silence, de passivité. Et l'oxygène disparaît brutalement de vos poumons. Ton visage ne se crispe pas, tu restes impassible. Tu as trop l'habitude de ce pouvoir, de sa douleur. A te voir, on pourrait croire qu'il ne d’atteint pas. Pourtant ta gorge se serre par le manque d'air et ta trachée commence à t'irriter. Tu n'es pas douée pour cacher tes émotions. Non, on peut lire en toi comme dans un livre ouvert. On peut voir des changements d'humeur rien qu'aux traits de ton visage. Mais là, non. Les conséquences de ton propre pouvoir sur toi est la seule chose que tu es capable de dissimuler. Quelle fierté.

Mais alors que vous étouffez, quelque chose se casse à l'intérieur de toi. La scène a quelque chose de similaire à celle d'hier soir, alors que tu utilisais ton pouvoir par désespoir pendant que tu agonisais sous ses doigts. Tu en oublies le compromis, et les bonnes intentions que tu avais pour votre relation. Tu veux le tuer. Vraiment. Quitte à y passer en même temps. Avec une lueur de détermination dans tes iris, tu pousses ton pouvoir plus loin que tu ne l'as jamais été. Les secondes défilent. Encore et encore. Peut-être as-tu réussis à atteindre la minute cette fois. Tu profites de cet instant de faiblesse pour essayer de le déstabiliser, tes pieds déquillant les siens. Il résiste ou se laisse faire tu n'en as aucune foutue idée. Mais vous finissez par vous retrouver au sol. Il tombe en arrière, toi à sa suite. Si son corps amorti le choc, tes genoux heurtent quand même le parquet. Ça a le mérite de couper instantanément ton pouvoir. L'oxygène remplie à nouveau tes poumons et tu réapprends à respirer sur le coup. Vide d'énergie, tu ne prends même pas la peine de te relever de suite. Tant pis, tu restes un peu sur lui, c'est pas grave. Mais c'est bon t'as l'air calmée.

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Message03.01.16 16:36

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Jolynn & Faust



Qu’est-ce qu’ils se marraient tout d’un coup. Faust voyait bien que Jolynn ne la croyait pas, qu’elle n’arrivait pas à croire sa proposition, pour commencer, vu que ce n’était pas tellement son genre d’accepter de se faire taper dessus sans réagir. Et qu’elle ne pensait pas non plus qu’il allait se laisser faire, justement. En même temps, à sa place, il aurait hésité aussi. Si un Berserker lui avait la même proposition, il ne l’aurait pas cru non plus, il était bien placé pour savoir quel genre de tempête grondait sous un crâne Berserker. En revanche il se connaissait très bien lui-même et savait aussi qu’il ne faisait pas là une proposition en l’air. Et il connaissait assez bien Jolynn également pour sa voir que sa proposition la déstabiliserait et la tenterait tout à la fois. Est-ce que ça ne serait pas fantastique si tout se terminait ainsi, si quelque chose d’aussi stupide et incongru à la fois suffisait à leur remettre les pendules à l’heure ? Après tout il était clair qu’elle avait envie de casser quelque chose, il savait ce que c’était que d’être su en colère qu’on en a presque envie de se taper la tête contre un mur. Et lui-même n’avait absolument pas peur des quelques coups qu’elle pouvait lui porter avec ses bras maigrichons. Et qu’elle soit en forme ou pas ne changeait rien à l’affaire, de sorte qu’il répondit à son sourire par exactement le même sourire, et ils restèrent là quelques secondes suspendues dans les airs. Il n’avait aucune idée de quelle serait sa réponse, de sorte qu’il la laissa s’approcher sans sourciller. Il s’attendait à tout, venu de sa part.

À tout, sauf à ce qu’elle l’embrasse, donc il ne savait d’autant pas à quoi s’attendre alors qu’elle verrouillait ses doigts dans sa nuque et rapprochait son visage du sien. Il se contenta d’attendre qu’elle fasse enfin ce qu’elle avait derrière la tête, puisqu’elle avait définitivement quelque chose derrière la tête. Il sentit un léger changement de pression autour d’eux, mais ce fut Abaddon qui identifia le premier le problème. Elle veut nous tuer. Elle est en train de siphonner l’oxygène. Faust laissa échapper un léger soupir, abandonnant ainsi quelques précieuses molécules d’oxygène. Alors voilà, c’était ça, sa réponse. Et déjà, le démon ruait dans les brancards, se dilatait, tentait de prendre toute la place en lui, tentait de prendre le contrôle de ses membres, de sa vue. C’était simple, après tout. Il suffisait à Faust de la repousser, de se saisir de ses poignets, de les tordre, de les casser s’il le faut, ou même d’enfoncer ses doigts dans sa blessure au bras, ou encore d’utiliser son pouvoir de cryokinésie, ou n’importe quoi d’autre, mais il ne le fit pas. Il allait là à l’encontre de sa nature à lui, puisqu’on en parlait, et il luttait aussi contre Abaddon lui-même. En ce sens, c’était toujours mieux que de lutter contre lui et contre Jolynn en même temps. Et en fait, à mesure que l’air disparaissait et qu’il sentait ses poumons le brûler, ses membres se raidir, outrés par ce traitement, les battements de son cœur accélérer, tout ce à quoi il pensait c’était qu’il aurait mieux fait de se débattre. Il aurait mieux fait de la repousser. Parce que s’il ne le faisait pas, il ne mourrait pas, pas comme ça. Il s’évanouirait avant de mourir, et alors Abaddon prendrait le contrôle de son corps et tuerait Jolynn aussi facilement que ça. Est-ce qu’elle s’en rendait compte ? Dans son regard, il lisait une satisfaction ultime. Probablement qu’elle ne voulait pas y penser, ou qu’elle n’y pensait pas du tout.

Soudain, ils basculèrent tous deux. Le choc lui fit voir des étoiles, compte tenu du manque d’oxygène, mais en même temps, l’air se rua dans ses poumons, une brûlure douloureuse et salvatrice. Pendant quelques secondes, il eut l’impression de ne plus sentir ses bras et ses jambes, et de voir le plafond de son appartement comme depuis le fond d’une salle de cinéma, en spectateur. Pendant quelques secondes, Abaddon poussa un hululement de joie. Ses mains se refermèrent sur les épaules de Jolynn qui s’était effondrée sur lui. Puis Faust repoussa le Démon dans les tréfonds et Abaddon poussa un hurlement rageur et quelque peu déchirant, au point que Faust en fut presque désolé pour lui. Goûter la liberté de si prés pour se la faire aussitôt arracher… Il n’aurait jamais pu être un Démon, lui. Il avait de la chance d’être l’hôte. Possédé, oui, mais libre de ses mouvements malgré tout. Il lâcha les épaules de Jolynn et les étendit de chaque côté de lui, en croix, retrouvant son souffle.

« Si c’est tout ce que t’as, ça m’étonne pas que t’aies si peur de moi… »

Murmure, moquerie, constatation, peu importait. Qu’est-ce qu’il y avait à ajouter, de toute façon ?
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Message04.01.16 2:44



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dance in the wreckage

Tu es étrangement apaisée. Satisfaite de ton petit tour, ou trop fatiguée de cet effort, tu ne veux juste plus continuer à crier. A te prendre pour un chat sauvage et continuer ta mini révolte. Terminée, la tempête s'est calmée. Enfin. Peut-être que maintenant tu vas pouvoir laisser ton corps tranquille et te soigner sans t'agiter dans tous les sens. La détermination à le tuer s'est envolée aussi vite qu'elle est apparue. Parce que sinon ce ne serait tellement pas toi. Le sens du vent à tourner dès que tes genoux ont heurté le sol. Ta tête de girouette avec. Il ne reste plus que le vide à l'intérieur, ou juste le besoin de te reposer. Rien de plus. Tu es toujours sur lui, les jambes encadrant les siennes, lorsque tu décides enfin de glisser de son corps. Tu te laisses doucement tomber à côté du berserker. Ta tête vient se poser sur bras, et ta paume sur une de tes côtes. Trop d'agitation pour ta fracture. Mais ça valait le coup. Bien sûr, que ça en valait la peine. Tu peux désormais passer à autre chose. Jusqu'à ce que tu éclates à nouveau. Que le tempérament de ta famille de lunatique t'a légué puissance dix. Que ta nature de damnée reprenne le dessus sur la vieille adolescente capricieuse. Celle qui s'acharne à vouloir rester amie avec l'ennemi imposé. Mais pour l'instant tout va bien. Ton manque d'énergie et tes vieilles blessures t'achève trop pour que tu puisses protester ne serait-ce qu'un peu plus.

« Si c’est tout ce que t’as, ça m’étonne pas que t’aies si peur de moi … » Évidemment, il fallait qu'il l'ouvre à nouveau. Tu ne te vexes pas, depuis hier soir tu as enfin découvert que tu n'étais pas aussi puissante que tu le croyais. Même si dans ta tête, tu restes toujours une menace, même pour lui. Mais tu as compris que ta pauvre vingtaine d'années d’existence ne suffit pas. Que juste te laisser porter et vivre ne te donner aucune habilité au combat. C'est bien, mais il va falloir en faire quelque chose. T'entraîner à fond avant que tu te lasses et abandonnes. Apprendre de nouveaux trucs. Tu ne sais pas, n'importe quoi. Quitte à prendre des habitudes de nocturnes et à se balader avec une arme dans la chaussette.

Tu ris doucement, le minimum que tes côtes puissent supporter. Ta main vient enlever quelques une de tes mèches de cheveux encore humides de ton visage. Tu dois être tellement ridicule, à moitié handicapée, en soutif, dans un pantalon trop large et trop grand pour toi. T'es encore trempée en plus et tu es échouée comme une baleine sur le sol, t'étranglant presque dans un rire. Sans compter que tu dois avoir les cernes qui te bouffent la moitié du visage et que l'épisode de la nuit dernière doit t'avoir laissé un teint cadavérique. Ouais parfaitement ridicule et une tête à faire peur en prime. C'est bien que tu en ais rien à foutre. Tu tournes ton corps vers le berserker, la tête toujours sur son bras. « J'ai quand même l'air d'avoir un peu essoufflé l'incroyable et invincible Faust. Qui d'autre peut s'en venter ? » Tu as même tenu ton pouvoir plus longtemps que d'habitude. Ouais, t'es fière. Mais vu l'énergie que ça demande, tu ne recommenceras pas de si tôt. Surtout que là, ce n'était pas très malin. Tes poumons se portaient bien avant que tu les malmènes autant. C'était bien la seule partie de ton corps qui semblait avoir quasiment récupéré après la tentative d'étouffement du berserker. Mais les gifles auraient été encore plus grotesques que cette pauvre minute de silence. Même si la première claque t'as clairement fait du bien au mental. T'es pas très nette.

« Je t'aurai autrement. » Tu poses tes mains sur ton visage pour te frotter légèrement les yeux, t'es crevée. « Mais pas aujourd'hui. » Ni demain. Pour le reste de l'éternité, tu verras bien. Qui sait combien de temps tu arriveras à temporiser la situation ? Puis tu redeviens sérieuse brusquement, te rappelant de sa phrase d'il y a deux minutes. « Et je n'ai pas peur de toi Faust. » Tu aurais déjà rampé jusqu'à dehors sinon. Tu mets de côté les quelques sursauts que tu as pu avoir aujourd'hui. Non, ça ne compte pas. Mais tu dis ça d'une tellement petite voix qu'on pourrait croire que tu t'excuses presque. C'est loin d'être le cas bien sûr. Tu ne sais pas en faire. Ça doit être l'épuisement, rien d'autre.

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Message05.01.16 23:01

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Jolynn & Faust



Ca n’avait jamais été aussi fatigant, d’être un Berserker, que depuis qu’il s’en était pris sans le vouloir à Jolynn. Le fait de s’être transformé devant elle, d’avoir manqué de ma tuer, le fait qu’elle déteste ce qu’il était et qu’elle en avait peur, malgré sa grande gueule et ses coups de griffes, tout ça lui mettait un genre de pression qu’il n’avait jamais ressentie avant, jamais comme ça, pour ça, dans ces conditions. Et c’était d’autant plus compliqué qu’il était blessé, qu’il sentait encore les répliques de sa transformation secouer tout son corps et qu’il devait gérer les crises de parano et de violence de sa bonne amie, qui avait quasiment tenté de l’assassiner, là, tout de suite. Sans même réfléchir deux secondes à ce qu’elle faisait, probablement. Et pendant qu’il restait vautré sur le dos, bras en croix, à retrouver son souffle, il tentait aussi de calmer les battements de son cœur, de repousser dans les tréfonds de son esprit le Démon qui tentait de se frayer un chemin à travers sa conscience pour prendre les rênes de son corps, de le faire taire. C’était une lutte invisible, silencieuse, et qu’il avait toujours considérée comme normale et perpétuelle, mais les enjeux en cette seconde étaient très différents de d’habitude. Au moins, Jolynn avait l’air de s’être calmée. Elle avait glissé au sol à côté de lui, sa tête sur son bras, c’était bon signe, non ? Elle était probablement toujours en colère, mais au moins elle ne le regardait pas avec dégoût, comme avait pu le faire sa mère, par exemple, au moins elle pouvait encore le toucher, visiblement.

Il tourna la tête vers elle, qui le regardait sous ses yeux de panda et ses cheveux humides. Elle avait l’air d’une gosse. En fait, c’était exactement ce qu’elle était, fallait pas qu’il l’oublie. Il la gratifia d’un sourire tordu.

« Des tas de femmes avant toi, qu’est-ce que tu crois… »

C’était bon s’ils en revenaient à se balancer vacheries et perverseries. Mais ouais, elle lui avait coupé le souffle, au sens premier du terme. Il n’avait pas envie d’extrapoler pour elle, de lui expliquer ce à quoi elle avait échappé en le laissant échapper à son pouvoir. Un sacré pouvoir, qui plus est, pas mal pour une bébé Damnée comme elle. De quoi faire du dégât, sauf qu’elle avait l’air aussi touchée que lui, maintenant, pas même capable de se relever, ça se voyait.

« Autrement, ouais, bonne idée. Utilise pas ça sur d’autres Berserkers. »

Et puis merde, elle ferait bien ce qu’elle voudrait, mais vraiment, pour son propre bien, mieux valait ne pas asphyxier de Berserker, ça finirait mal pour elle. Il s’en foutait bien d’ailleurs de vendre ainsi ses propres congénères. Si les Berserkers étaient du genre à se tenir la main en rond autour d’un feu à chanter kumbaya, ça se saurait. Ils étaient profondément indépendants et solitaires, ainsi soit-il. Elle avait l’air à deux doigts de se rouler en boule pour faire une sieste, là, sur le parquet. Ah ouais, et elle n’avait pas peur, aussi. Ben tiens. Il tourna de nouveau son regard vers le plafond, hésita entre se foutre de sa gueule ouvertement, relancer le débat, frapper une femme à terre, en somme. Finalement, il haussa les épaules.

« Ouais, t’as pas peur. Je sais que t’as pas peur. »

Alors qu’il savait qu’elle avait peur, et qu’elle savait qu’il le savait, probablement. Ils n’avaient qu’à faire semblant. Tout le monde avait peur des Berserkers, non ? Jolynn s’était baladée des mois au bras d’une grenade dégoupillée, en gros, et maintenant elle devait repenser tous ces moments passés ensemble à la lumière de ce qu’il était. Pour lui, ça ne changeait rien, mais pour elle, apparemment, ça changeait tout. Il se redressa en grognant, puis se releva.

« Reste pas par terre, mon canapé te tend les bras, tu connais la maison, maintenant. Je vais commander des pizzas. »

Parce qu’il avait les crocs et que bien évidemment, il n’y avait que de la flotte et de la bière dans son frigo. Il ne savait pas du tout combien de temps Jolynn comptait rester là, mais vu que pour le moment elle ne tenait même pas debout, elle n’allait pas partir de sitôt. D’ailleurs, il aurait probablement pu l’aider à se relever, sauf que maintenant, il ne comptait pas la toucher sans prévenir comme ça, merci bien.
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Message06.01.16 2:57



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« Ouais, t’as pas peur. Je sais que t’as pas peur. » Tu relèves immédiatement tes mirettes sur son profil. Comme pour vérifier le niveau de son sérieux. Là quelque part sur les traits de son visage. D'accord. Il ne te croit pas. Tu vois bien qu'il ne te croit pas. Mais qu'il fasse comme si te suffit. Pour l'instant tout te suffit. Rien est important, rien est grave, tant ta fatigue l'emporte. Faust, pas Faust, démon, pas démon. Ça te passe tellement au dessus. T'y repenseras dans quelques heures. Ouais, bonne idée. Juste après quelques heures de sommeil. Les paupières closes, tu t'apprêtes à piquer un nouveau somme. Plus tranquille que cette nuit. Plus réparateur, plus paisible. Moins agité et moins angoissée. Oh si seulement, mais arrive trop vite l'heure où mettre un pied devant l'autre devient une opération compliquée. Alors qu'il te presse pour déguerpir de son plancher, tu n'as pas le choix que d'ouvrir les yeux et revenir brutalement à la réalité. « Reste pas par terre, mon canapé te tend les bras, tu connais la maison, maintenant. » Où il est ? Faust, pas le canapé. Tu ne l'as ni vu, ni entendu, ni senti se relever. Pourquoi il n'est plus là échoué à côté de toi comme deux phoques qui se dorent au soleil ? Pourquoi faut-il qu'il s'agite dans tous les sens sans que tu puisses avoir une minute de répit ? Tu es damné bordel, pas magicienne. Tu ne peux te rafistoler en un claquement de doigt. « Je vais commander des pizzas. » Puisqu'il décide enfin à parler sérieusement, tu veux bien faire l'effort de ne plus jouer à la carpette sur son parquet. « Bon, d'accord. » Tu te redresses péniblement. Bravo, une étape de franchie, tu es désormais sur tes fesses. Tu voudrais bien passer à la suite, mais y'a comme une paire d'yeux qui te scrutent d'en haut. « Ne te gêne pas pour moi. Va donc commander les pizzas un peu plus loin.» Qu'il ne te voit pas une nouvelle fois ramper, boiter, ou tu ne sais quoi, puisque tu n'as pas encore l'air décidé de la méthode à suivre pour atteindre le canapé. « J'vais pas m'envoler ou disparaître si tu me quittes des yeux. Ne t'en fait pas va, j'suis pas encore prête à désquatter ton chez toi. » Il tourne les talons ? Oui, non ? Oui, allez go go go ! Tu attrapes la table basse pour t'aider à te relever. Mais te tenir debout ne t'a jamais autant paru aussi compliqué. Tu réapprends à marcher sur le tas, et te dépêches de parvenir jusqu'au canapé avant de perdre l'équilibre sous l'effort. Tu t’effondres dès ton but à porté de fesses. Puis tu te recouches. Ouais, parce que t'es quand même mieux installée comme ça. T'as la tête trop lourde pour la porter seule. Trop de souvenirs, trop de nerfs qui se tordent à chacune de tes respirations. Trop d'instants passés et trop d'os cassés. Trop de chose à oublier. Une dur tâche que d’effacer tout ça. Il va falloir revivre tant de jolis moments pour remplacer ceux d'avant. Oui, mais pas tout de suite. Pour l'instant tu te contentes de comater. Tu fermes les yeux quelques secondes, ou peut-être quelques minutes ? Tu ne sais plus.  

Tu sursautes. On sonne, on toque ? Qu'est-ce qui se passe, qu'est ce qu'on te veut ? Ah putain, ton dos. Quelle conne. T'as tiré trop brusquement dessus sous l'effet de la surprise. « Ouais ouais, j'ai pas peur. » Tu grommelles dans ton coin. Non, t'as pas peur. Tu n'aimes juste pas qu'on te surprenne alors que t'es pas vraiment consciente. D'ailleurs où tu es encore ? La silhouette de Faust qui s'éloigne te remet immédiatement dans le contexte. Pizza ! Tu quittes ta position de phoque pour te remettre assise sur le coussin. Oh l'appel de la bouffe est trop fort. Il vient de te sortir de ta léthargie de convalescente en une fraction de seconde. Tu n'avais encore jamais vécu tes sautes d'humeurs dans un état aussi lamentable que maintenant. C'est fou d'observer que ta tête de girouette arrive à s’affoler même souffrante. D'habitude ce qui t'arrive n'est jamais grave. Oui ton père a claqué sous les mains d'un berserker. Mais hormis ce passage sordide ? Tes drames se déroulent, enfin se déroulaient plutôt, dans un bar avec Katniss ou chez toi, toujours avec Katniss. Comment as-tu pu laisser une chimère autant dicter ta vie à ce point là ? Ah voilà qu'elle revient s'immiscer à nouveau dans ta tête. Ça suffit. C'est terminé. Tu as mis un point final à votre histoire et … où tu es déjà ?  Ah ouais, pizza !

C'est bien pratique en fait son appartement. Tu peux voir la porte d'entrée d'ici. Et le livreur dans l'encadrement aussi. « Chériiii, c'est qui ? » Est-ce que tu beugles assez fort pour que les deux hommes t'entendent ? Dans le doute, rajoutes-en. « Chéri reviens vite, je crois que tu m'as vraiment fracturé une côte cette nuit ! » Non non, tu n'as pas fini. Faut mettre un peu de mise en scène. Tu te relèves maladroitement, manque de t'effondrer sur la table basse. Pour de vrai, même pas besoin de jouer la comédie. De toute façon, il suffit que le livreur jette un coup d’œil derrière le berserker pour constater ta tête de déterrée, ton teint de spectre et juste toute ton aura qui crie souffrance. « Viens m'aider s'il te plaît. » Oh ta plainte semblait plus vraie que nature. Peut-être parce que tu viens de vraiment te faire mal en tombant sur le sol. Une vraie gosse. Il n'y a pas d'autre mot.


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Message08.01.16 22:43

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Jolynn & Faust



Putain, ce qu’elle était chiante. Faust se fit mentalement la bise pour avoir réussi à le penser et pas à le dire tout haut. Mais vraiment, elle était chiante, et d’une façon très spécifique, qui avait le don de l’énerver plus que n’importe quoi d’autre : elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Elle avait probablement toujours été comme ça, sauf que jusqu’à présent ils s’éclataient bien ensemble, donc ça lui passait au-dessus, ou mieux, ça le faisait marrer, mais là, les circonstances n’étaient plus les mêmes. Qu’il lui dise un truc, et elle lui aboyait dessus, qu’il lui dise le contraire, et ça n’allait pas non plus. Elle le regardait comme si elle le reprochait de s’être levé et de la laisser se démerder, comme si elle s’attendait à ce qu’il l’aide à se remettre debout et à la soutenir jusqu’au canapé. Honnêtement, il aurait bien voulu, sauf qu’il était sûr à cent pour cent que s’il posait la main sur elle, elle allait lui arracher la tête. Reste, pars, casse-toi, pourquoi tu t’en vas, etc. Et ça, ça mettait ses nerfs et sa patience déjà proche du niveau zéro à rude épreuve. D’ailleurs, elle en était à sa deuxième ou troisième tentative pour le faire s’en aller de son propre appart, et il était certain que s’il la prenait au mot elle lui reprocherait de s’être tiré. Ce qu’il ne comptait pas faire, non pas pour elle, mais parce qu’il n’avait aucune raison de le faire et qu’honnêtement, il ne lui faisait pas assez confiance pour rester seul ici et ne pas mettre son foyer à sac. Même s’il n’y avait pas grand-chose à casser, mais enfin tout de même. Et quoi qu’il en soit, il aurait mérité une médaille pour ne pas lui avoir encore hurlé dessus ou tout simplement foutue dehors à coup de pied dans ses jolies petites fesses.

« Ouais, ben tu me prends pour un pingouin si tu crois que c’est ça qui m’inquiète. Je tiens juste à ce que mes possessions restent en l’état. Puis je bosse pas avant ce soir, moi. »

Et elle, d’ailleurs, elle avait rien à foutre, aujourd’hui ? C’était une gosse de riches, c’est ça ? Il ne savait quasiment rien d’elle, si ce n’était qu’elle aimait s’amuser, et jusqu’à présent ça lui avait suffi. Ça aurait pu faire office de sujet de conversation comme un autre, sauf qu’ils n’en étaient pas encore à se raconter leur enfance choyée autour de bières et de pizzas, a priori, donc il haussa les épaules, retrouva son portable enfoui sous une pile de fringues ensanglantés et commanda deux pizzas. Le temps de faire ça, non sans entendre Jolynn galérer dans son dos, et elle s’était foutue sur le canapé. Franchement, c’est tout un spectacle de la voir là, vautrée, à moitié endormie, à sa merci, même. Traumatisée et terrifiée, mais quand même, rien à foutre de baver sur son canapé en sa démoniaque présence. Le livreur qui toqua à la porte les arracha tous les deux leur torpeur, et Faust alla lui ouvrir, un billet à la main. Ce soir, il était gentleman, c’était lui qui rinçait pour madame. Là-dessus, l’autre brailla comme une poissonnière. Et pas qu’un peu, en plus. Faust se retourna vers elle, en même temps que le livreur. Vu qu’elle avait la gueule d’une nana qui venait de se faire dérouiller par son mec, le type des pizzas reporta son regard sur Faust d’un air méfiant.

« Faites pas attention, elle est sous acides. Ouais chérie, j’arrive, je sais que t’en veux encore ! »

Clin d’œil graveleux au gamin, et Faust lui fourra son fric dans la main en échange de la bouffe avant de le pousser dehors, en espérant qu’il ne fasse pas son chevalier blanc et appelle la police. Puis il alla poser les pizzas sur la table basse.

« T’es contente de toi ? Si ta vengeance c’est de m’envoyer en prison, tu vas être déçue… »

La prison, il s’en foutait un peu, il n’était humain, après tout. Il s’assit sur le canapé en grognant : « Putain, tu fais chier… », repoussant quelque peu les jambes de Jolynn, et s’empara d’une part de pizza avec un soupir d’aise. Drôle de façon de conclure cette journée, ou plutôt cette nuit.
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Message10.01.16 1:51



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Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il fait ? Tu te remets tant bien que mal sur le canapé, les mains sur les coussins pour soulever trop pauvre corps meurtri. Tu te hisses mollement sur le sofa alors que tes yeux ne peuvent pas se détacher des deux hommes. Oh s'ils voyaient leur tête à tous les deux. « Ouais chérie, j’arrive, je sais que t’en veux encore ! » Tu souris. Ouais, tu n'en attendais pas moins de la part du berserker. Voilà, il ne t'en faut pas plus pour être satisfaite de ta petite scène. Alors tu ne rajoutes plus un mot de plus en la présence du livreur. Tu as quand même la délicatesse d'agiter la main pour le saluer, accompagnée de ta plus belle moue, pendant qu'il se fait foutre à la porte.

Voilà maintenant le retour de monsieur le grognon. A t-il toujours eu cette air bougon ou ce n'est que maintenant que ça lui prend ? « T’es contente de toi ? Si ta vengeance c’est de m’envoyer en prison, tu vas être déçue … » Ohlala, quel rabat-joie. Tu as le temps de guérir cent fois avant que la police se décide à se bouger le cul. De quoi il s'inquiète, un grand garçon comme lui ? Tu ne peux pas réellement croire qu'il craint cette situation. Mais finalement, tu ne peux rien affirmer, tu as bien compris après hier soir que tu ne le connaissais quasiment pas. Et comme avant, ça te va très bien ainsi. Pour d'autres raisons, mais la finalité ne change pas.

« Oh bah alors chéri ? On a perdu son sens de l'humour ? » Il bouge tes jambes, visiblement pas apte à continuer sur ton délire de gamine. Tu profites de son geste pour t'asseoir correctement pour une fois. Finit de faire la vache sur son canapé. Il est temps de passer à table. « Putain, tu fais chier … » Quoi encore ? Tu ne fais que te repositionner. Ah ouais nan, il doit pas passer du coq à l'âne aussi rapidement que toi. Tu ne sais pas pourquoi tu fais chier exactement là. Mais d'accord. « Je sais bien. » Non, en fait, tu ne sais pas. Pour toi, ton comportement est normal, légitime et naturel. Ce n'est pas comme ça qu'on se tient ? C'est pas comme ça qu'on parle ? La bienséance, la convenance, le savoir-vivre ou d'autres conneries du genre te passe au dessus. Que ce soit avant ou maintenant. Tu en as rien à foutre, d'être insupportable, ou te lui taper sur le système. A lui ou a Abba-truc-machin. Mais pourtant, tu n'es pas au maximum de tes compétences, si tu voulais vraiment le faire chier, il se serait déjà mis en rogne plus durement.  Non là, t'es gentille. Tu es toi. Tu t'amuses un peu après cette nuit d'enfer. Rien de plus.  « Mais ne t'en fait pas, toi aussi, tu fais chier. N'est-ce pas pour ça qu'on s'entend fabuleusement bien tous les deux ? » Il y a un peu de ça, non ? Qu'il le veuille ou non, vous vous ressemblez sur certains points. Sinon, ça fait longtemps que l'un de vous aurait abandonné l'idée de continuer de côtoyer l'autre. Vous n'êtes pas du genre à vous forcer et à persister avec quelqu'un qui ne vous plaît pas. Non ? Oh tu n'en sais rien, et tu t'en fous.

Tu tires sur ton dos pour te pencher et attraper une part de pizza. Puis le silence. Le temps d'y mordre deux trois fois et tu le brises déjà. « Mais Faust ! Comment tu vas faire pour partir bosser l'esprit tranquille ? Tu as l'air de tenir maladivement à tes affaires, tu oserais me laisser seule avec elles pendant plusieurs heures ? » Inconscient. Quoi que tu ne te sens pas encore assez en forme pour ta barrer avec quoi que ce soit. Ni pour casser le moindre truc. Mais qui sait ? Si tu pètes un nouveau câble, pendant que tu tournes en rond ici seule, tout est possible. C'est bien l'ennui ton plus gros déclencheur pour partir dans des crises. Enfin ça, il ne le sait pas. Vue que ouais, tu ne t'es encore jamais ennuyé en sa présence. C'est bien pour ça que tu tiens un minimum à lui, tu l'admets. Mais seulement dans ta tête. « Je te préviens si tu m'attaches, ça va mal se passer. » Ou s'il t'assomme ou s'il te vire de chez lui maintenant. Non, ce ne serait définitivement pas bon pour l'avenir de votre relation. Néanmoins, tu ne le penses pas assez fou pour gâcher les efforts que vous venez de fournir tous les deux. Pour le coup, ce serait vraiment con. Ouais, visiblement qu'il essaye de te tuer ça passe, mais qu'il insiste pour se montrer désagréable ensuite, non. Mais ta réplique était plutôt  lancée sur le ton de la rigolade, tellement tu penses faire confiance au berserker. Quelle belle damnée tu fais.

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Faust A. Seldzar


Faust A. Seldzar
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Message11.01.16 21:32

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Jolynn & Faust



Faust laissa échapper un rire bref et amusé. Elle savait bien qu’elle était chiante. Ben ouais, elle le savait, puis il le savait aussi, tout le monde le savait, c’était pas comme s’il pouvait prétendre que c’était nouveau. En même temps, elle lui avait sorti ça mécaniquement, consciente de faire chier, peut-être, mais sans savoir pourquoi, ou tout simplement en étant en désaccord avec cette affirmation. Elle avait probablement emmerdé des tas de gens, qui lui avaient tous dit à un moment ou à un autre qu’elle faisait chier, ce à quoi elle avait acquiescé tout en songeant à part elle que non, pas du tout, elle n’était pas chiante, c’était quoi ces histoires. De toute façon, qu’elle soit sincère ou pas, ça n’avait aucune importante, et même si ça en avait, elle n’en aurait probablement rien à foutre, parce que les gens chiants n’en avaient rien à foutre d’être chiants, forcément. D’ailleurs lui-même ne se considérait pas comme chiant, contrairement à ce qu’en disait Jolynn, non non. Il vivait simplement selon ses propres règles et ses propres standards, et en général, ça n’allait pas avec la masse, ce genre de comportement, de sorte que tout le monde le trouvait pénible et inadapté, ce dont, donc, il se foutait. La boucle était bouclée. Et à en croire Jolynn, c’était bien parce qu’ils étaient chiants tous les deux qu’ils s’entendaient si bien ; il était bien d’accord, du moins jusqu’à la veille, parce que là, tout de même, la donne avait changé. En attendant, le mieux à faire, c’était de se remplir le bide de pizzas, et au moins, pendant qu’elle mangeait, elle n’ouvrait pas sa gueule. Une paix salvatrice qui ne dura hélas qu’une petite minute.

Il se tourna vers elle et lui adressa une grimace qui sous-entendait très fortement qu’elle était retardée, au mieux. Ah parce qu’elle comptait vraiment squatter ici pendant quoi, des jours ? Et puis son numéro de fausse ingénue, il n’y croyait pas, personne n’y croyait, même pas elle, elle savait très bien pourquoi il ne voulait pas la laisser seule chez lui.

« Si tu comptes rester ici plus d’une journée, je te fais payer un loyer. Ptêtre que là, ouais, j’aurais pas besoin d’aller bosser. »

Comme s’il avait besoin de fric… Quand on vivait plus de quatre siècles, on avait le temps d’amasser une petite fortune. S’il allait bosser c’était pour s’éclater, pour donner des ordres, pour avoir une situation dite « normale » en cas de souci avec les flics et par fidélité à la patronne de l’Underground qui l’avait tiré de la rue pour lui permettre de mettre en pratique ses envies de tabassage en toute légalité. Et s’il avait une déco minimaliste et très peu d’affaires c’était simplement parce qu’il n’avait pas pour habitude de rester trop longtemps au même endroit, qu’il bougeait tout le temps et que c’était plus pratique de ne pas entasser des affaires partout où il allait. Plus pratique, et aussi, plus facile, il appréciait la sensation d’être en sursis, où qu’il soit. Il haussa un sourcil et se laissa aller en arrière sur le canapé, en ajoutant :

« Mais je suis sûr que ça te plairait que je t’attache, ça a l’air d’être ton truc. Si tu t’ennuies, je pourrais te présenter deux ou trois connaissances louches qui seraient ravies de passer la soirée avec toi. »

Faust Seldzar, Cupidon pour Damnées timbrées. Et puis qui sait, Jolynn trouverait peut-être l’amour, se marierait et dégagerait de son canapé pour aller squatter chez l’amour de sa vie, on pouvait toujours y croire.

« Tu rencontrerais ptêtre ton âme sœur et tu pourrais aller la faire chier elle plutôt que moi ! »

Ah ça faisait rêver, c’est sûr. Mine de rien, ils revenaient sur les sentiers battus de leur amitié, à savoir dire des conneries et se balancer des saloperies. Peut-être que tout n’était pas perdu. Et peut-être bien qu’une pizza, du café et quelques conneries débitées avec le sourire suffiraient à les réconcilier d’une façon ou d’une autre, au moins pour aujourd’hui. Pour plus tard, pour les choses importantes dont ils évitaient maintenant de parler, ils verraient plus tard.


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