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A collision of atoms that happens before your eyes (Nausicaa)



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Messages : 593
Origine du personnage : métamorphe rat
Alignement : neutre
Emploi : faussaire & serveuse au Joker's Show



Your Soul
♠ Pouvoirs: ϟ Invisibilité ; elle peut se rendre invisible aux yeux de tous pendant une dizaine de minutes en pompant sur sa propre énergie. ϟ Langue déliée ; fait de sa cible un moulin à parole pour accéder à ses pensées ϟ Manipulation de la terre ; provoque des pics de terre. ϟ Ombre ; permet de se rendre invisible sous forme animale.ϟ Crocs d'argent ;
♠ Forces & Faiblesses: elle est enceinte de huit mois.
Anna M. Wetzler


Anna M. Wetzler
The skinwalker

Message06.10.15 22:43



A collision of atoms that happens before your eyes

Début décembre 1770 ; Tu ris, presque trop fort. Mais peu importe. Tu peux crier ta joie au monde. Mais pour commencer, seules les personnes présentes dans les jardins de Versailles peuvent en profiter. Même s'il n'y a pas foule en ce temps glacial. Même si toute ta joie est retenue. Être bruyante est parfois mal vue. Mais lorsque la dauphine a donné congé à toi et ses autres suivantes, juste après une très belle nouvelle. Il fallait que tu sortes. Il fallait t'isoler. Et ton euphorie avec. Toi, fille d'un comte autrichien, bientôt mariée à un marquis français. C'est une très belle opportunité ta famille. Une opportunité tant désirée. Parfois plus par eux que par toi. Mais tu peux te réjouir, tu montes en grade. Grâce à la bonté de la dauphine de France. Oh non, tu n'es pas sa suivante favorite. Mais tu es de chez elle. En plus d'être discrète, attentive, et terriblement loyale. Tu l'aimes Marie-Antoinette. Tu donnerai ta vie pour elle s'il le fallait. Mais tu ne l'aimes pas d'un amour charnel, tes idéologies religieuses te l'interdisent. Pourtant, elle est ta vie, ton souffle. Cette partie de toi qui vaut de l'or. Elle est un modèle, un tout. Tu fais ton possible pour lui faire honneur. Et c'est cette fidélité qui lui plaît chez toi. Assez pour avoir parlé au roi d'un mariage en ta faveur. Seulement tu ne l'as pas encore rencontré, ce fameux fiancé. Mais c'est pour ce soir, Antoinette fera les présentations. Il est de retour du front, et repartira bientôt. Mais une fois la guerre terminée. Il sera tout à toi. Tu seras toute à lui. Tu accompliras la tâche que ta famille t'a confié. Tu vivras heureuse dans votre domaine, lui donneras de beaux héritiers. Oui mais, tu ne le sais pas encore, la guerre t’arrachera cette vie avant même qu'elle n'est commencée. Pour l'instant, tu n'es qu'une jeune fille de quinze ans amoureuse à l'approche d'un futur prometteur. Un peu trop enjouée, un peu trop extravagante. Déjà bien superficielle et presque parfois insolente. Mais jamais devant Antoinette. Non, jamais. Même si c'est son influence qui éclos en toi doucement. Elle te donne le goût pour le luxe, en même temps que fleurissent ses envies de grandeur. Elle t'offre l'amour de la peinture, de la musique. Tu t'épanouis à ses côtés. Cette princesse est un cadeau du ciel. Un ange mis sur ta route.

Tu empoignes le bas de ta robe pour libérer un peu tes pieds, et d'un pas précipité, tu devances les autres suivantes. Avant de t'arrêter pour leur faire face. Tu relâches l'étoffe, et tes doigts viennent lisser le tissu avec minutie. Tu replaces ton manteau blanc sur tes épaules. Avant d'adresser un air presque hautain à ton assemblée. « Bientôt ce sera Madame la Marquise de Tanlay. » Ton accent est terrible. On devine que tu n'es pas française dès que tu ouvres la bouche. Pourtant, après un an à fouler la terre de ce pays adoptif, tu progresses. Tes phrases sont fluides et correctes, mais la prononciation est encore loin d'être bonne. On te l'a déjà reproché. Parce que tu es cette part d'Autriche dans la vie d'Antoinette. Et ce n'est pas bon pour la politique d'agiter, à la future reine de France, un élément de son ancienne nationalité. Alors tu as fais la promesse de faire des efforts. En échange, tu restes dans sa suite. Personne ne pourra demander à te virer de là, si tu montres ta nouvelle appartenance. Mais pourtant, tu es presque fière de cet accent étranger. N'es-tu pas exotique aux yeux des hommes français ? Comme si ça avait de l'importance, maintenant que tu es bientôt promise à l'un d'entre eux. Tu n'as plus à plaire à personne que lui. Hormis Antoinette.

« Mesdames ... » Tu t'exécutes dans une profonde révérence. Bien basse, les prunelles rivées sur le bas de ton manteau de fourrure. Pour te présenter à tes amies, comme une grande dame. « Marquise de Tanley. »  Tu te relèves doucement. Avant d'effacer cet air sérieux de ton visage par un sourire enfantin. Et hop. Disparue la grande dame. Tu lèves les bras en cercle au dessus de ta tête. Et tu tournes, tournes. Tu fais glisser tes pieds sur l'allée enneigée, laissant échapper quelques rires. Et tu les entends rire avec toi, alors que tu as les paupières closes. Pour mieux imaginer ta cérémonie de mariage. Le visage de ton fiancé. La lettre de tes parents qui te félicitent. Et lorsque tu demanderas à Antoinette d'être la marraine de ton premier enfant. « Anna-Maria ! » Mais c'est trop tard. Tu heurtes quelqu'un avant d'avoir pu t'arrêter. Tu es rapidement rejointe par la plus âgée des suivantes, alors que tu baisses la tête, et toute ta silhouette. Pour venir te mettre en révérence fixe sur le sol, les genoux dans la neige. Bientôt trempés et glacés malgré ta robe. Mais aucune excuse ne sort de ta bouche. Non, d'un coup tu en as oublié tout tes mots de français. Et c'est terriblement gênée que tu laisses ta supérieure s'excuser pour toi.  « Veuillez excusez Mademoiselle Wetzler, Madame. Ses fiançailles approchent. » Parce que dans ce monde là, cette justification colle parfaitement à un comportement déplacé comme le tien. Mais tu sens sa main pianoter discrètement son manteau. Pour te faire signe de parler. Mais ton cerveau a décidé de se mettre sur pause, aucun mot français ne réussis à se former. « Je suis confuse, Madame. Elle n'est pas française, il lui arrive de ne pas comprendre. » Tu ignores si elle parle de la langue. Ou des règles de bienséance. Si elle t'accuse d'être une idiote ou d'être une sale irrespectueuse. Les deux possibilités ne te plaisent évidemment pas. Et tu la maudis tout bas, dans ta langue maternelle pour la peine. Un terrible souffle d'insolence qui s'envole avec la brise hivernale. Alors que la honte te rosie déjà les joues. La faute au froid aussi, et à cette neige qui te mouille la robe.

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Anonymous


Invité
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Message09.10.15 5:59


truth or dare
All heroes are broken beyond repair and all villains are just heroes who chose truth over dare.
La guerre est terminée, la guerre s’en est allée et ton costume d’homme aussi. Tu ne peux désormais plus enfiler leur redingote, tu dois ranger les armes et d’Apollon, nom d’emprunt tout désigné pour toi qui te fais Artémis moderne, il ne reste plus qu’un souvenir. Mort au combat. Disparu, mais avec les honneurs. Comme Zeus, ton fils, fait Aimé auprès des français, mais bel et bien vivant pour sa part. Valeureux soldat ayant survécu à la guerre, pas comme son cousin, ce toi travestit. La guerre te manquerait presque, les honneurs et le respect t’y ayant été offert se montrant beaucoup plus rare dans tes robes chatoyantes. L’attention portée aux femmes ici, à la cour comme ailleurs, n’est jamais que limité. De héros de guerre, tu redeviens simple objet de convoitise, simple biche à pourchasser, parce qu’ils ne comprennent pas qu’entre eux et toi, tu n’as jamais été la proie. Animale, peut-être, avec ton regard sauvage, avec tes griffes et tes dents, insoumise, tout sauf docile, mais bel et bien prédateur. Peut-être ne te nourris-tu pas encore du sang des hommes et de la chaire des femmes, mais tu n’en es pas innocente pour autant. Jamais. Pas même maintenant, vêtue de ta jolie robe bleu, une teinte qui se coordonne parfaitement à ce jour frais mais délicieux de décembre. Mais ils ne savent pas. Tout ce qu’ils savent, c’est que tu es un membre de la cour, toi aussi, tout comme ton fils à tes côtés, tout comme votre cousin, un Samaëlien s’étant pris d’affection pour votre duo mère-fils et vous offrant son nom le temps de votre séjour. Un séjour qui s’étire de plus en plus, assez pour presque effacer l’accent qui décore vos dialogues. Ce n’est pourtant pas tant parce que tu le désires, que tu te retrouves là, tes pieds crissant doucement dans la neige, alors que ton fils te guide à travers les fabuleux jardins royaux. Non, ce n’est pas toi qui t’es prise d’affection pour ce monde, mais lui. Influencé par ses oncles, par ses tantes, par ta faute aussi, à trop vouloir bien faire, à trop le couver, ton fils c’est transformé en un jeune prince. Il apprécie bien trop la vie à la cour, les nombreux excès et la beauté de tout ce qu’il veut toucher, goûter ou écouter, pour vouloir quitter Versailles. Et ce qui fait le bonheur de ton petit, fait aussi le tien. Zeus aime Paris, Zeus adore Versailles. Alors tu joues ton rôle, celui de Marie-Victoire, sa sœur et complice de toujours, en pleine visite des jardins hivernaux.

Tu t’attardes plus que de raison dans l’air frais, quand bien même ce fameux cousin, à l’accent impeccable pour sa part, vous presse de rentrer. Ce soir, une soirée sera donnée dans la galerie des glaces du palais, une soirée où avez été invité, tout ton cortège actuel, ainsi que toi-même. C’est que depuis l’arrivée de Marie-Antoinette dans la noblesse Française, les soirées sont plus amusantes, bien plus magiques. Aussi bien dire que ton fils s’est entiché de la princesse, qu’elle se fait déjà reine à ses yeux et que tu l’observes avec quelque chose d’inquiet dans le regard. Parce que tu crains de le voir glisser, parce que tu veux éviter le pire, quand bien même il n’est plus un petit garçon et qu’il sait très bien se défendre. Tu couves donc subtilement Zeus, comme Victoire couverait assurément son frère Aimé, mais sans le privé du plaisir de la chasse et du jeu. Surtout pas, ton petit mérite ce qu’il y a de mieux, surtout maintenant que la guerre n’est plus là pour lui occuper les mains. Les femmes sont une distraction comme une autre, toi-même tu l’as appris, au cours de vos premières années en France, jouant alors le rôle d’un couple, soit vos parents actuels, vu le temps qui a passé. Vous êtes des copies conformes de vos géniteurs pour la noblesse françaises et c’est très bien ainsi. Or, maintenant que tu es la sœur d’Aimé, maintenant que tu es Victoire, tu peux le laisser s’amuser encore davantage. Et toi ? De quoi t’amuses-tu maintenant que les combats n’ont plus lieu d’être ? Maintenant que tu as rangé tout ce pourquoi tu as été faite ? Tu ne sais plus vraiment, depuis quelques temps, tu cherches ton plaisir, tu cherches des centres d’intérêts, mais comme toujours, il ne sert rien de chercher trop loin, parce que le destin te trouve de son propre chef.

En effet, alors que vous rejoignez tout naturellement le palais, tu aperçois un groupe de jeune fille. Les suivantes de la reine, évidemment. Jeunes, pour la plupart, et un peu écervelé, un luxe de la jeunesse évidemment. Du menu fretin pour ton cher Aimé, qui ne les regarde que peu, occupé à discuter de la soirée avec votre cousin. Mais toi, tu observes avec quelque chose d’amusé, presque de l’envie, leurs légèretés, leurs joies toute innocente. Si jeunes. Si candides. Peut-être ton visage as-t-il encore la même beauté que les leurs, ton corps la même grâce, peut-être même davantage, mais tu n’es plus jeune. Tu n’es plus candide, ni innocente. Un peu plus et tu serais jalouse de ce qu’elles possèdent. C’est dans cette idée de fuir les mauvais sentiments, non pas que tu sois une grande croyante et que tu craignes le poids des péchés sur ton âme, mais bien parce que tu n’aimes pas t’abaisser à ce genre de bassesse, surtout vis-à-vis de simples humaines, que tu te détournes du spectacle. Tu accordes ton attention aux hommes, écoutant la liste d’invité, qui semble vivement intéresser Zeus, que le cousin récite. Les noms n’ont pas de prise sur toi, peut-être parce que tu es imperméable à l’éclat de Paris, peut-être parce que tu préfères enfoncer tes pieds nus dans l’herbe que dans des escarpins hors de prix. Or, Zeus est bel et bien le digne fils de son père, tout aussi aimant des belles choses, du luxe et du confort qu’il lui procure. L’esprit ailleurs, quelque part entre les chaussures et Elyos, à qui tu voue déjà quelques malédictions, bien assez pour te faire rôtir en enfer un jour, si enfer il y a, tu ne remarques pas que la plus enjouée des suivantes fonce droit sur toi.

L’impact est imminent, il te secoue un peu, mais Aimé te rattrape sans aucun effort, tout aussi surpris que toi. Les yeux ronds, aussi clairs que ceux de son géniteur, il te dévisage en te redressant. Tu t’agrippes à ses bras et te redresse, un petit sourire aux lèvres, pour ensuite te retourner en direction de la jeune femme, que l’on a pourtant tenté d’avertir : Anna Maria. Mais ce n’est pas la peine de chercher son visage, parce qu’elle est déjà inclinée devant toi, repentante et à genoux dans la neige. Le cousin laisse échapper un petit claquement de langue désapprobateur, mais Aimé se contente de froncer les sourcils en observant la petite écervelée. Toi, tu t’amuses de la situation et secoue tes jupes, plus par principe que par nécessité. On te la présente d’une certaine façon : Anna-Maria Wetzler, qu’on te demande de pardonner. Ton fils soupire doucement, t’offrant un petit sourire, aussi joueur que toi. Pardonner ou pas, là est la question. « Il n’y a pas d’offense, je vais bien. » Aimé s’en assure d’ailleurs, une main dans ton dos et le regarde alerte, mais tu n’es pas fragile, il le sait. Toi aussi. Pas comme la petite chose, à la crinière pâle et à la peau encore plus délicate, qui s’agenouille dans la neige devant toi. Devant vous. On l’excuse encore et encore, ce qui te fait froncer délicatement les sourcils, amusée et intriguée. Elle n’est pas française qu’on te dit et tu fais signe à la meneuse du groupe de suivante, de se redresse. « Elle n’est pas française ? Mais alors, de quel endroit est-elle, cette pauvre petite chose ? » L’humour colore délicatement tes propos, qui ne cherchent pas à se montrer moqueur. Absolument pas même. Au contraire, tu indiques même la pauvre enfant à Aimé, dans un acte bienveillant ne saillant pas à ton apparence : trop jeune pour être aussi magnanime sans que cela passe pour de l’effronterie de ta part. Tant pis. Tout est synonyme d’excès à cette époque, toute la noblesse joue à qui est le plus fier, le plus grand. « Aimé, je t’en prie, aide cette pauvre Mme Wetzler à se redresser, nous ne voudrions pas qu’elle tombe malade, à rester à genoux dans toute cette neige. » Or, tout comme les grandes dames, quand bien même elles n’aient pas d’autres véritables valeurs que celle nichée entre leurs cuisses, tu te fais obéir sans plus attendre. Ton fils, détenant la même agilité que toi, s’approche de la jeune fille pour l’aider à se redresser. Elle se mérite même un sourire en coin de sa part, véritable présent quand on voit combien Aimé est séduisant et quand elle te regarde enfin, tu lui sers la même expression.

C’est que la jeune tête en l’air, la petite rêveuse, est fort jolie. Elle a le charme de ses poupées de porcelaine, celles-là même que les petites filles nobles s’arrachent dans leurs belles grandes demeures. Sa peau est claire et d’une pâleur qui n’a rien à envie à la beauté de la neige, qui scintille pourtant avec insistance autour de vous. Quant à ses cheveux blonds, ils te rappellent l’été, les champs de blés, les courses folles. Oui, cette petite te plait et ses yeux, foncés au contraire, t’attirent un peu plus à elle. Alors tu t’avances lentement, Aimé se reculant de peu, pour te laisser plus d’espace. Un sourire charmant aux lèvres, tu t’inclines un peu pour secouer les jupes de la jeune fille et lui offrir un regard pétillant de malice. « Je suis certaine que vous pouvez parler français, jeune Mme Wetzler. Dites-moi donc, avez-vous froid ? Et puis, accepteriez-vous de m’accompagner dans le salon des invités, afin de vous réchauffer et de me divertir ? » L’offre est sincère et tu croises lentement les mains devant le bas de ton ventre, là où les jupons enflent. « J’ai bien peur que mon frère et mon cousin, aient davantage envie de bavarder politique et combat. Un peu de compagnie féminine, qui plus est d’une jolie plante exotique telle que vous, me ferait le plus grand bien. » De là, ton regard se porte sur la meneuse de leur groupe et tu inclines la tête sur la droite : « Évidemment, vous n’y voyez aucun inconvénient, j’en suis persuadé, n’est-ce pas ? » Bien entendu que non et déjà tu attrapes le bras de la pauvre fille, de la si jolie poupée, pour la glisser autour du tien, l’entrainant dès lors dans ton sillage, Aimé et le cousin Samaëlien derrière vous. Tu marches d’un bon pas, bien que gracieux, pour t’empresser de gagner la chaleur des lieux. « Vous n’avez rien à craindre de moi, Mme Wetzler. Respirez, je vous en conjure. Respirez. »
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Anna M. Wetzler


Anna M. Wetzler
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Message29.10.15 23:37



A collision of atoms that happens before your eyes

« Elle n’est pas française ? Mais alors, de quel endroit est-elle, cette pauvre petite chose ? » « Du Saint-Empire, d'Autriche, Madame. » Ce mépris qu'elle a lorsqu'elle prononce ton pays. Oserait-elle seulement utiliser le même ton devant Antoinette ? Bien sûr que non. Mais tu n'es qu'une dame de compagnie, la fille d'un comte étranger. Tu n'es personne. Pas encore. Tu n'auras jamais le prestige, le rang et la richesse d'une future reine. Mais tu te promets qu'une fois faite marquise, tu te vengeras à ta façon. Tu seras plus élevée que cette idiote. Plus noble, plus remarquable. Assez pour te permettre de l'humilier. Comme elle le fait avec toi en ce moment même. Oh oui, tu as hâte que tout ça change. « Aimé, je t’en prie, aide cette pauvre Mme Wetzler à se redresser, nous ne voudrions pas qu’elle tombe malade, à rester à genoux dans toute cette neige. »Une main d'homme se présente devant toi, tu places ta paume dans la sienne. Et tu te relèves enfin, alors qu'il redresse ton bras vers le haut. Tes prunelles calées dans l'étincelle des siennes. Tu ne peux pas t'empêcher d'espérer. De souhaiter que ton fiancé soit aussi agréable à regarder que cet inconnu. Qu'il est autant de prestance et autant de délicatesse que lui. Tu te forces à décaler ton regard pour ne pas t'éterniser à le fixer, c'est bien trop irrespectueux. Tu tombes sur le visage de celle que tu viens de renverser. La même beauté, les mêmes très fins. Avec ce petit quelque chose distingué et d'admirable dans l'allure. Elle vient prendre place devant toi, et ce n'est pas ton vocabulaire français absent qui t'empêche de parler tout de suite cette fois. Non, tu es subjuguée. Presque envoûtée par cette dame. « Je suis certaine que vous pouvez parler français, jeune Mme Wetzler. Dites-moi donc, avez-vous froid ? Et puis, accepteriez-vous de m’accompagner dans le salon des invités, afin de vous réchauffer et de me divertir ? » Tu ouvres la bouche, mais aucun son ne s'en échappe. Tu es complètement paralysée par son geste précédent, celui qui remet en ordre ta robe. Tu rougis. De honte, par pudeur, confuse, troublée, peu importe. Tes joues changent de couleur, tu agis comme une sotte. « J’ai bien peur que mon frère et mon cousin, aient davantage envie de bavarder politique et combat. Un peu de compagnie féminine, qui plus est d’une jolie plante exotique telle que vous, me ferait le plus grand bien. » Comment ? Non, tu ne peux pas. Tu n'es peut-être pas en service maintenant, mais la dauphine peut très bien avoir besoin de toi à la seconde suivante. Évidemment qu'il a d'autres suivantes, mais non. Non, non, non. Sans oublier que ce soir tu es enfin présentée au marquis de Tanley. Il faut te préparer, te rendre acceptable. Tricher et te rendre digne de son titre. Oui, il y a le temps. Mais combien de temps cette dame compte te kidnapper ? Tu regardes ta supérieure dans l'espoir qu'elle refuse cette invitation pour toi. Mais elle a l'air toute aussi surprise que toi par ce retournement de situation. « Évidemment, vous n’y voyez aucun inconvénient, j’en suis persuadée, n’est-ce pas ? » Elle n'a pas le temps de répondre. Tu es déjà embarquée plus loin, en direction du château. Tu tournes ta tête vers le petit groupe que tu viens de quitter, alors que tu essayes de suivre la cadence imposée. C'est un regard de détresse que tu lances, mais aucune des filles ne semblent vouloir s'immiscer dans tes affaires. Elles discutent déjà avec agitation. Oh, que ça va faire jaser. Tu n'espères que ton comportement n'entachera pas la réputation d'Antoinette. Puisque ceux qui sont contres elle n'hésiteront pas à se servir de l'histoire d'une suivante pour l'atteindre, aussi insignifiante soit elle  à la base. Ils l'amplifieront, la modifieront si c'est nécessaire. Qu'est ce que tu as encore fait ? « Vous n’avez rien à craindre de moi, Mme Wetzler. Respirez, je vous en conjure. Respirez. » Le peux-tu vraiment ? Pour ce que tu en  sais, elle peut très bien t'emmener à l'intérieur pour t'humilier devant plus de monde. Tu ne sais même pas qui c'est, d'où elle vient, ce qu'elle te veut réellement.

Tu cherches tes mots alors que vous avancez toujours vers le château, et ce n'est qu'une fois sur les marches que tu parles enfin, avec un accent toujours aussi affreux. Plus aucun doute possible sur tes origines, tu es bel bien autrichienne. Suffit de t'entendre rouler des r et mal prononcé les u. « Je vous prie de m'excuser pour tout à l'heure. Je me suis emportée. » Ouais, ouais tes fiançailles. Tout le monde ici doit être au courant. A cause de ta grande bouche et de ton excitation que tu n'arrives pas à confiner. « Est-ce que vous assisterez au bal ce soir ? » Tu jettes un œil derrière sur l'homme qui t'a aidé à te relever un peu plus tôt. Qu'est-ce que tu fais ? N'as-tu pas un prétendant à rencontrer dans quelques heures ? Tu rougis avant de te remettre droite et de regarder devant toi. « Votre famille aussi ? » Tu ne peux pas t'en empêcher n'est-ce pas ? Oh et puis tant pis. Tu es bientôt engagée dans un mariage, qu'est ce qui t'empêche de lorgner ailleurs temps que tu peux te le permettre ? Ce n'est pas comme si tu commettais un pêché, si ?

Une fois arrivée à l'intérieur, tu n'es plus gênée. Au contraire, tu as repris confiance. Un peu trop peut-être. Quitte à parler, à vomir des monologues, à rendre fou n'importe qui t'écouterait. « Je ne vous ai jamais vu à la cour, vous venez de loin ? » Mais tu n'as pas fini. Tu ne lui laisses pas le temps de répondre, tu as trop de choses sur le bout de la langue pour patienter. Et tu es trop mal polie pour t'en soucier. Tu commences même à agiter les mains pour appuyer tes propos alors que vos talons claquent sur le sol carrelé du couloir. « Vous avez déjà assisté aux festivités de Versailles ? Avant ou après l'arrivée de la duchesse ? Vous savez, elle commence à peine à se mêler de l'organisation. Je paris que dans quelques années, on verra, ici, dans ce château, les plus belles soirées de tous les royaumes. Elle a très bon goût, c'est son éducation à l'autrichienne. Et quoi qu'on en pense en France, cette éducation a de la valeur. Si vous voyez les bals qu'on organise à Vienne, c'est à couper le souffle. Mais peut-être que vous avez déjà eu la chance d'y participer ? J'y allais petite, vous savez. Oh bien sûr mes parents ont préféré m'éloigner de la cour d'Autriche pour mon éducation, mais je n'ai jamais manqué les grandes occasions là bas depuis que je sais marcher. » Tu reprends ton souffle. En profite pour faire une légère révérence à un comte que tu connais que vous croisez dans le couloir. Mais tout cet engouement te monte à la tête, tu ne peux juste pas t'arrêter. Impossible. Une fois le comte passé, tu reprends. « Pardon, Madame. Ma vie n'est pas très passionnante, il n'y a aucun intérêt à la raconter. Peut-être que plus tard … Je … Veuillez excuser ma prétention. » ça y est, ta confusion te calme, alors que tes joues rosissent à nouveau. Tu commences à peine à prendre l'habitude de te louer toi-même. Si plus tard, cette vanité ne te gênera plus, elle est encore maintenant un peu délicate à assumer. Mais quand même, tu es une future marquise n'est-ce pas ?

Vous arrivez enfin dans un des nombreux salons, celui-ci est pratiquement désert. « Je vous remercie de votre patience. » C'est bien de reconnaître qu'il en faut pour te supporter. Tu es encore une gamine qui a dû mal à se gérer seule. Même si parfois tu sais habilement le cacher. Mais là, visiblement, tu as oublié toutes les bonnes manières qu'on t'a inculqué. Tu garderas le savoir vivre pour ce soir. Pour ne pas t’embarrasser devant ton futur époux. Là, tu as juste besoin de te décharger, d'expulser toutes tes maladresses et ton absence de bienséance. Comme si en sortant toutes tes conneries maintenant, l'ensemble de ton inconvenance t'aura quitté pour ce moment si important à tes yeux.

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