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Let the bodies hit the floor || Adrian



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Messages : 539
Origine du personnage : nocturne.
Alignement : loyal mauvais.
Emploi : chasseur de fantômes.



Your Soul
♠ Pouvoirs: Téléportation • lvl 1 → deux en un
♠ Forces & Faiblesses:
Augustus DeWitt


Augustus DeWitt
The nightwatcher

Message09.02.16 19:40




“first they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win”  — Mahatma Gandhi


Let the bodies hit the floor


Tous les tuer... Ce ne serait pas tellement difficile pour quelqu'un comme toi, ou comme Faust. Si le risque d'être blessé au cours du combat est bien réel, il ne semble pas t'effrayer outre mesure. Tu n'es plus à ça près, pas après avoir vécu tout ce que tu as vécu au cours de ta vie. Les blessures finissent toujours par se soigner, les plaies toujours par se refermer. Et la douleur finit toujours pas s'estomper, puis disparaître totalement, pour ne plus laisser qu'un souvenir fugace, lui aussi absorbé par le temps. Non, ce ne sont pas quelques balles qui t'empêchent d'aller rendre visite aux flics ayant prit possession des lieux. Tu es persuadé – et ce malgré les limites, que tu connais, de ton pouvoir de régénération – de pouvoir survivre à toutes les blessures du monde, de pouvoir tout simplement foncer dans le tas en gueulant comme un demeuré. Tu es persuadé de pouvoir échapper aux bras de la Mort, alors même que tu t'y plonges. Tout ça au nom d'une adrénaline qui change de la lassitude de cette vie banale, sans réel intérêt. Cette vie que tu as fais tienne depuis ta rencontre avec Adonis, depuis sa victoire lors de votre ultime bataille. Une vie faite de rien, si ce n'est les quelques éclats apportés par Faust ou les rages sanguinaires d'un démon finalement incapable de renier sa propre nature.

« On devrait peut-être... 
– NE BOUGEZ PAS »
Tu stoppes immédiatement ta phrase, balançant ton regard sur la silhouette de l'homme apparu non loin de vous. Un flic, évidemment. Aventurier au point de s'être éloigné du groupe. Téméraire au point de se poser ainsi face à deux armes de destruction massives, capables de l'atomiser d'un simple mouvement. Qu'il semble fragile, vu à travers tes yeux, ce petit être humain. Si Adonis développe une certaine pitié pour ces âmes souillées par l'engeance du Mal, par la corruption et la même cruauté dont il a souffert, tu n''éprouves toi rien pour eux. Si ce n'est un profond désintérêt commun à toutes les espèces du monde – et même les tiennes – et pour lequel tu ne comptes pas te faire souffrance. Mais la situation semble avoir changé tes considérations, et tu prends, durant un court instant, le temps de développer un certain intérêt pour ce fou suicidaire. Tu esquisses alors un sourire carnassier, capable d'effrayer même les plus fous des hommes. Et l'effet attendu arrive bel et bien alors que le flic, qui tient toujours son arme à la main, semble reculer de quelques pas. Oh, tu te doutes bien que ce n'est pas spécialement toi qui l'effraie. Mais peut-être est-ce le mur brisé, réduit à quelques morceaux plus ou moins grands. Va savoir. De toute façon, ce détail t'intéresse-t-il réellement ? Non, évidemment. Tu te fous de savoir ce qui peut causer cette réaction de sa part. Tout juste sais-tu que, finalement, les voilà deux à avoir clairement identifié ton visage. Ainsi que celui de Faust, même s'ils ne l'ont sans doute pas vu à l'acte. Même s'ils n'ont sans doute pas vu les cadavres ou les blessés gisant au sol, dans le sang, la sueur et les larmes.

Et puis un coup de feu retenti. Tu sens une brûlure intense te foudroyer la poitrine. Tu sens le projectile continuer sa route initiale en traversant muscles, petits os et chair. Il loupe de peu les organes vitaux, ceux que même ta régénération ne peut réparer par manque de temps. Et tu t'effondres, en quelques secondes. Quelques secondes qui semblent durer une éternité. A terre, tu tentes un dernier regard en direction que ton ami. Celui-là même qui semble se diriger vers la sortie, sans même se soucier de toi. T'abandonnant là, tel un lâche, pour sauver ses propres fesses. T'abandonnant sans aucune once de doute ou de remord entre les mains de flics revanchards, prêts à tout pour venger un coéquipier qui n'est toujours pas mort, mais qui ne semble pas bien vivant non plus. Je te l'avais dis. Comme j'aurais aimé pouvoir te dire que je t'avais prévenu.

Oui, ce n'est pas faute de t'avoir prévenu à plusieurs reprises. Prévenu que cette amitié avec Faust et, surtout, Abaddon ne pouvait mener à rien de bien. Qu'une telle relation entre deux êtres aussi opposés ne pouvait qu'amener mort et destruction. Et que, quand bien même un jour ces deux entités viendraient à s'entendre, il y aurait là aussi mort et destruction. Et les images lancées par Adonis ne peuvent qu'appuyer sa thèse. Le massacre de ce sous-sol est la preuve de votre véritable nature ; démoniaque, chaotique. Laissant derrière vous des traînées ardentes. Il n'y rien d'humain en vous, et il n'y aura jamais rien d'humain. Votre seul point commun étant la peine infligée par la balle qui a traversé ton corps. Et par la solitude causée par la trahison, alors même qu'il te disait être avec toi.




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Let the bodies hit the floor || Adrian

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