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trying to change the game (phoenix)



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trying to change the game (phoenix) Tumblr_mylfp3nu3o1qbykvwo8_r1_250
Messages : 883
Origine du personnage : selenim samaëlien
Alignement : neutre
Emploi : conseiller conjugal



Your Soul
♠ Pouvoirs: ϟ Persuasion ; peut convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi tant que c'est non mortel, qu'il est suffisamment concentré et que la victime est moralement affaiblie. ϟ Lumière ; aveugle qui le regarde. ϟ Poings de feu ; mains enflammées. ϟ Bouclier divin ; bloque toutes les attaques. ϟ Terre meuble ; provoque des sables mouvants sous les pieds de la victime.
♠ Forces & Faiblesses:
Elyos K. Seldzar


Elyos K. Seldzar
The offspring of angels

Message27.09.15 0:31



trying to change the game

Tu appuis sur le bouton de l'ascenseur lorsque vous êtes tous les deux à l'intérieur. Est-ce que tu es sûr de ton coup ? Jamais tu n'as emmené quelqu'un lors de l'une de ces soirées. Et pour cause, ça a quelque chose d'officiel. D'un peu dérangeant. Ça te fout presque mal à l'aise. De présenter une femme à tes ''collègues''. Mais étrangement ce soir, tu trouves que c'est la chose à faire. Tu es enfin prêt. Et c'est un grand pas en avant. Après vingt-quatre ans, il était temps. Est-ce ta dernière soirée avec Phoenix qui t'a finalement fait changer d'avis ? Il doit y avoir un peu de ça. Mais cette nuit, tu ne comptes pas la pousser dans les bras de quelqu'un d'autre. Bien au contraire, tu veux qu'on sache qu'elle est plus ou moins avec toi. Et avec personne d'autre au moins pour le temps que vous êtes là. Non parce que le mot couple t'écorche encore un peu la bouche. Tu ne vas pas trop vite. Il ne s'agirait pas de précipiter les choses hein ? Surtout que tu sais encore difficilement ce que tu souhaites pour vous deux. Quant à elle, tu l'ignores complètement. Et c'est con, non ? De ne pas savoir ce qu'elle pense de tout ça Vous avez toujours été plus au moins sur la même longueur d'onde, mais quand même, c'est possible que ce genre de chose se discute. Non ? Tu n'en sais foutrement rien.

Vous arrivez au dernier étage de l'immeuble. A partir de là, tu vous conduis jusqu'à l'escalier qui mène sur le toit. Parce que les organisateurs n'ont rien trouvé de mieux que de placer la fête ici. Et chaque année c'est pareil. Les différents professionnels de la tour se réunissent là. Histoire de quoi d'ailleurs ? Tu l'ignores ça a toujours été une habitude depuis que tu as ouvert ton cabinet ici. Et ce n'est que la première fois que tu penses à y emmener Phoenix. Enfin, non l'année dernière ça t'avait déjà traversé l'esprit mais tu avais rapidement renoncé. Sûrement parce que ce genre de soirée chic et m'as-tu-vu est loin de lui plaire. Mais tu voulais marquer le coup. Sans devoir parler, parce que tu as horreur de ça. Et que des conversations sur les relations, tu en as jamais eu en quatre siècle. Ta femme ne compte pas. Il n'y a jamais véritablement eu quelque chose à discuter. Puisqu'on vous a fiancé très jeunes. Et quand tu as pris la fuite, tu n'as pas pris la peine d'en parler. Ouais, t'aimes vraiment pas ça les discussions, peut-être importantes, mais si ennuyantes. Alors voilà, tu veux faire comprendre à la chimère que tu envisages un côté un peu plus sérieux à votre histoire. Sérieux … Ouais, c'est un peu fort encore, non ? Et ce moment coïncidait parfaitement avec cette soirée. Tu as conscience que ce n'est peut-être pas le meilleur moyen pour la mettre de bonne humeur.  Mais c'est un gros effort pour toi, alors pourquoi elle n'en ferait pas un petit aussi ? Puis ce n'est pas si terrible. Mais quand tu découvres ce qui se trame sur le toit, tu te demandes s'il ne vaut pas mieux faire machine arrière. Ils y sont allés un peu fort cette année. Les lumières, les buffets, okay. Le mini orchestre et les pyramides de flûtes de champagne, ça passera déjà moins. Vous êtes accueillis au son des violonistes. Sous vos pieds un tapis rouge mène jusqu'au tables des pyramides. Et tu sens bien que c'est de trop. Alors que tu n'as pas vu ce que vous réserve la suite. Mais à première vue, ça pu le luxe extravagant et mis en valeur. Pas que ça te dérange, mais Phoenix … Tu lui a bien indiqué l'endroit où vous vous rendiez. La première fois quand tu lui as proposé, et une deuxième fois en passant la chercher. Mais tu as omis les détails. Pour elle ce n'est qu'une ''simple soirée là où tu travailles''. Non, ce n'est pas un piège. Enfin si carrément, tu ne souhaitais pas la voir refuser ton invitation. Tu ne voulais pas non plus lui faire une mauvaise surprise. Mais, tu as préféré la jouer un peu dégonflé sur ce coup.

Tu n'as pas le temps d'adresser un mot à la brune qui t'accompagne, qu'un des avocats vient vous accoster. Dans un costume haut de couture, évidemment. Même au son de son accent présomptueux on sent qu'il est friqué. Ça ne t'empêche pas de l'apprécier … de loin. Enfin, tu le tolères plutôt. Parce que si le luxe ne te dérange pas, ses manières un peu hautaines et supérieures, tu aimes moins. D'ailleurs il vous salue et s'éloigne déjà en s'excusant pour retrouver d'autres personnes. Tu n'es pas certain que cet accueil ravie la jolie chimère. Mais toi qui était si convaincue par cette soirée et cette signification, tu n'oses pas moufeter. Tu préfères rester muet. Que c'est courageux ça Elyos.

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Origine du personnage : Chimère Ifrit
Alignement : Chaotique Mauvais
Emploi : Chef de la sécurité, agente de liaison pour Dawson Productions et Ténèbres de la Reine des Chimères



Your Soul
♠ Pouvoirs: - Capacité spécifique du Fae : Avec ou sans source inflammable, l'Ifrit peut manipuler le feu à sa guise, sauf qu'au delà de cinq minutes d'utilisation, cela l'épuise au point de devoir se reposer dix minutes sous une forme de fumée noire qui peut se disperser à cause du vent. - Vérité: Qui aime savoir qu'une personne en face de soit lui mente? Probablement peu de gens. Pour le cas de Phoenix, celle-ci est munie d'une espèce d'alarme interne qui se déclenche quand quelqu'un lui raconte un mensonge. Parfois, il faut savoir bousculer un peu son interlocuteur afin d'obtenir la vérité. - Néon: En absorbant l'énergie lumineuse de diverses sources électrique, Phoenix peut se déplacer à une vitesse surhumaine en laissant derrière elle une espèce de lumière fluo pendant quelques secondes. Ce résidu de lumière bleuté qui reste derrière est l'énergie lumineuse qu'elle perd en chemin. Cela lui prend une assez grande source d'énergie électrique pour utiliser sa vitesse à pleine capacité. Niveau 1 - Lecture des Cauchemars Niveau 2 - Trait de Ténèbres Niveau 3 - Manipulation d'émotion Niveau 4 - Chapardage Niveau 5 - Trou d'ombre Niveau 6 - Homoncule de Feu
♠ Forces & Faiblesses: Faiblesses: Phoenix ne ressent pas la peur, elle est incapable de mentir et il lui arrive que sa fougue prenne le dessus sur tout le reste. Sa plus grande faiblesse reste sa fille de quatre ans, Mia. Malheur et souffrance à celui ou celle qui osera la toucher sans sa permission.
Phoenix E. Baek


Phoenix E. Baek
Sexy Mama Bear

Message27.09.15 0:33

Trying To Change The Game
ft. Elyos & Phoenix

Enfiler des robes pour assister à différentes soirées ne fait pas partie de tes activités favorites et encore moins d'afficher un sourire presque figé à des gens dont tu n'en as rien à faire. Pourtant, te voilà debout devant ton miroir en train d'observer ton propre reflet pour savoir si cette satanée robe rouge te met assez en valeur. Regardes-toi en train de t'inquiéter de ton apparence physique afin qu'Elyos te trouve assez désirable et surtout présentable. Depuis quand agis-tu comme la parfaite petite amie avec lui? Certes, ta relation plus ou moins stable que tu entretiens avec lui depuis toutes ces années y est pour quelque chose, mais cette attitude ne te ressemble pas le moins du monde. Peut-être que tu n'as pas conscience que cette relation te semble plus importante que tu ne veux le croire. Déjà, il souhaite te présenter à ses collègues, ce qui est un évènement important en soi surtout de sa part, sauf que tu ne prends pas en note ce grand pas comme si cela n'était  pas quelque chose de majeur. Le jour où Mia te posera des questions sur le Selenim afin de savoir s'il va être son «papa» ou quelque chose dans le genre, il faudra que tu remettes sérieusement votre relation en question. Oui, envisager cela ne te laisse pas de marbre, mais tant qu'aucun de vous deux n'aborde le sujet, vous pourrez continuer à éviter cette fameuse conversation.

Après un dernier câlin donné à ta fille avant de la refiler à ta tante, l'une des personnes en qui tu as le plus confiance dans ce monde pour lui confier la garde de la prunelle de tes yeux, tu attends la venue d'Elyos pour qu'ils vous amènent au lieu du rendez-vous. Quand ton regard cristallin se pose sur lui, tu ne peux pas t'empêcher de lui adresser un sourire loin d'être frigide tout en soulignant ô combien son costume lui va comme un gant. Tu n'arrives pas à comprendre pourquoi, mais son sourire de petit garçon ne te laisse jamais indifférente... Sans lui poser de questions sur le déroulement de la soirée, tu le suis dans l'ascenseur, puis dans les escaliers avec en bonus ton bras accroché au sien que tu manques presque de relâcher quand le Selenim ouvre la porte menant au toit. Est-ce que c'est une mauvaise blague? Aux dernières nouvelles, il sait que tu détestes les soirées pleines de fioritures, donc ce petit orchestre et ces décorations qui doivent valoir quelques milliers de dollars sont loin de te fendre d'un sourire satisfait. Pire encore, tes yeux se tournent immédiatement vers Elyos et tu fais d'énormes efforts pour ne pas lui adresser un regard noir. À quoi pensait-il en t'amenant ici? Au moment où tu viens pour ouvrir la bouche, un type en costume de pingouin qui devait valoir une petite fortune s'approche de vous deux avec ses airs présomptueux avant de s'éloigner après une salutation plus que rapide. Classe. Et voilà ton «petit copain» n'ose pas prononcer un seul mot.

- C'est cet accueil si chaleureux ou le décor qui te laisse sans voix? Lui demande-tu d'une voix calme tout en haussant un sourcil. Heureusement que péter les plombs au milieu de nombreux inconnus n'est pas une chose que tu fais régulièrement. En fait, tu réagis surtout comme un bloc de glace, sauf si un suicidaire ose toucher à un seul cheveu de ta fille sans ta permission. Est-ce que tu étais au courant pour tout ça? N'essaie pas de me mentir, tu as fait exprès d'omettre des détails pour que je ne sache pas la vérité. C'est que tu as vite compris - certes après coup - son petit stratagème pour t'entraîner jusqu'ici. Bien entendu, tu évites de lui servir un «comment as-tu oser me faire ça?», mais ton expression faciale peut le lui faire aisément comprendre. Maintenant, il est trop tard pour reculer, car des invités viennent dans votre direction afin de connaître l'identité de «la charmante jeune femme» qui est accrochée au bras de leur collègue. Pendant que tu laisses Elyos se charger des présentations à ses divers collègues, car il faut bien avouer que tu n'as nullement l'envie d'ouvrir la bouche, tu te contente simplement de sourire d'une manière polie sans chercher à alimenter la conversation. Tu connais bien ce genre de personne, toujours en train de parler d'argent et tout ce qui se relie au pouvoir. Ton ex-mari fortuné a été une mine d'or sur ce sujet et tu t'étais rapidement lassée des soirées mondaines où tous les invités s'amusaient à étaler leurs richesses aux yeux de tous. Ton mode de vie prône la simplicité et il ne faut pas être devin pour deviner que les bourgeois t'ennuient au possible.

Au milieu de ces diverses conversations, ton alarme interne qui détecte les mensonges se déclenche un peu trop souvent à ton goût. Ces invités ne sont pas seulement bourrés de faux-semblants qui te refilent la nausée, mais aussi de mensonges qu'ils tentent de te faire avaler comme la vérité. Des «je suis marié à ma femme depuis trente ans et nous sommes amoureux comme au premier jour» ou encore ce genre de connerie à cause de ta présence auprès d'Elyos commence largement à te gaver. Étant trop petite pour atteindre son oreille malgré ta paire te talons hauts, tu lui fais signe de se pencher afin de lui murmurer quelques mots. Ils vont me refiler une migraine à tous mentir comme ils le font. Ou comment envoyer un message plus ou moins clair que tu as envie de t'éloigner un peu de ces bourgeois pompeux.
 



Dernière édition par Phoenix E. Baek le 06.10.15 5:02, édité 1 fois
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Message27.09.15 0:34



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« C'est cet accueil si chaleureux ou le décor qui te laisse sans voix? » Tu préfères te taire. Lui dire que c'est sa possible réaction qui te décourage n'est pas forcément une bonne idée. « Est-ce que tu étais au courant pour tout ça ? N'essaie pas de me mentir, tu as fait exprès d'omettre des détails pour que je ne sache pas la vérité. » Ouais, ton piège est bien trop évident. Et elle, bien trop lucide pour passer à côté. Bien tenté quand même Elyos. Mais tu as réussis à l'emmener jusque là, c'est déjà pas mal. « Oui, plus ou moins. » Si tu ignorais que l’excès serait si clinquant par rapport à d'habitude, tu savais très bien dans quoi tu l'embarquais. Tu devais t'attendre à recevoir ce genre de regard là de sa part. Mais vous êtes là maintenant, et tu as bien l'intention de rester. Pour une fois que tu es motivé à avoir un comportement de couple, ce serait dommage de tout gâcher n'est-ce pas ? Tu es si bien parti, si déterminé à faire les choses correctement. Est-ce qu'elle se rend compte du grand pas en avant que tu es prêt à faire ? Et en train de réaliser. Pour elle. Non, tu n'es pas vexé qu'elle n'apprécie pas le geste comme tu le voudrais. Juste déçu. Que tu n'arrives pas à faire ce qu'il faut. Et tu as horreur de te remettre en question aussi facilement. De douter de ce que tu veux réellement avec Phoenix. Alors que ton sentiment d'indépendance te hurle d'en finir une bonne fois pour toute avant d'être définitivement enchaîné, tu préfères ne pas l'écouter. En quel honneur d'ailleurs ? Tu déterminera ça plus tard. Une chose à la fois Elyos.

C'est que t'y prendrais presque goût. A présenter Phoenix à tes collègues. Tout en posant ta main sur la sienne posé sur ton bras. Pas pour la retenir, juste pour t'assurer que tu es bien en train de faire ce grand pas en avant. Et tu fais la conversation. Tu t'amuses presque. A être aussi à l'aise, on pourrait croire que tu as l'habitude de faire ça. Alors que c'est la toute première fois. Tu n'as jamais eu besoin de présenter ta femme à qui que ce soit. De toute façon, ce n'est pas comme si tu sortais souvent avec elle. Tu préférais déjà un peu de liberté en la laissant seule. Et ton mariage, même si techniquement tu es toujours liée à la selenim, a duré moins longtemps que ton histoire avec Phoenix. Ça ne te paraît déjà pas étrange ça ? Et cette petite fierté à chaque fois que tu présentes la chimère ne te fait pas tilte non plus ? Ouais non, tu n'en es pas encore là. Pour l'instant, tu te contentes de te pavaner un peu devant les autres invités. Ce qu'ils font d'ailleurs aussi très bien. Mais ça ne te dérange pas plus que ça. Tu es  presque indifférent à leurs commentaires qui commencent toujours par ''moi aussi et même que''. Tu as l'habitude de cette compétition ridicule pour savoir qui a le plus gros salaire, la plus belle femme, la plus luxueuse des voitures, la  meilleure vie. Seulement, tu les connais. Et tu sens qu'ils essayent d'en rajouter devant Phoenix. Plus qu'en temps normal en tout cas. Mais t'es loin de le prendre mal hein ? T'es même plutôt satisfait qu'ils tentent de l'impressionner sur le coup. C'est que leur petite personne se sentent au moins un peu inférieure devant ta compagne ce soir. Et ouais les gars, c'est toi qui a décroché le gros lot. Tu redescends rapidement sur terre lorsqu'elle te fait signe pour te parler. Tu penches ton visage vers celui de la brune. Espérant simplement qu'elle n'insiste pas pour quitter la soirée si tôt. « Ils vont me refiler une migraine à tous mentir comme ils le font. » Mentir ? Tu te disais bien aussi que cette psychologue n'avait pas les moyens d'acheter une île. Enfin, ouais ça ne doit pas être qu'elle qui baratine sur tout et n'importe quoi. Tu acquiesces légèrement avant de te retourner devant les trois personnes face à vous. « Excusez-nous un instant. » Et tu emmènes Phoenix à l'écart, dans un coin, près du vide, alors que la soirée bat son plein vers le centre du toit. Dire qu'elle ne s'amuse pas est un euphémisme. Tu comprends ? Oui un peu, mais bon, tu tentes de faire des efforts quand même. C'était la seule occasion pour que tes collègues la rencontre. Et tu n'as pas vraiment un membre de ta famille sous la main pour faire des présentations dans un décor moins clinquant.

Contrairement à tout à l'heure en mettant les pieds sur le toit, tu as retrouvé la parole, et tu es le premier à t'exprimer. Oui, tu es reconnaissant qu'elle n'ait pas décidé de quitter la soirée de suite, ou de se montrer cassante avec les autres Mais tu tiens à ce qu'elle sache que le ''piège'' que tu lui a tendu n'était pas pour l'agacer. La contrarier. La  provoquer. Ou tu ne sais quels autres synonymes. « J'essaie de bien faire. » Est-ce qu'il est temps pour vous d'avoir une discussion sur le sérieux de votre relation ? Tu es toujours hésitant. Parce qu'après tout, tout se passe quand même plus ou moins bien. Ce genre de conversation pourrait venir tout gâcher. Et surtout te prendre la tête. Alors disons que tu vas simplement te justifier pour le moment. « J'ai bien conscience que c'est pas le genre de soirée ou de personnes que tu apprécies, mais je tenais à te les présenter quand même, et c'était l'occasion de le faire. » C'est pas mal ça hein ? Pour quelqu'un qui n'aime pas parler. Et surtout de ce genre de truc, qui t'oblige à révéler ce qu'il se passe dans ta tête. « Parce que ça me semblait juste qu'après autant de temps à se voir, je fasse avancer notre relation, peu importe son nom. » Le mot couple t'écorche encore la bouche Elyos ? C'est déjà bien d'avoir conscience qu'il y a quelque chose à faire avancer. Arrêtes toi en là. Sinon, tu risques de t'aventurer dans des paroles que tu n'es pas encore prêt à assumer. « Puis tu sais, s'ils s'amusent à mentir, on peut faire pareil et s'inventer une vie comme ils le font. Ça fera au moins passer le temps. » Parce que tu n'as pas encore eu l'occasion de la présenter à tout le monde. Et ce serait dommage, l'année prochaine, tu risques de ne plus de te pointer à cette soirée avec elle. Tu te projettes probablement un peu trop dans l'avenir, reviens sur terre. « Mais promis, on ne s'attardera pas trop longtemps. »

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Phoenix E. Baek


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Message27.09.15 0:41

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ft. Elyos & Phoenix

L'envie de leur dire de se taire te taraudait l'esprit dès le premier mensonge qui percutait ta pauvre boîte crânienne. Parfois, tu haïs cette alarme comme si celle-ci s'avérait être ta pire ennemie même si ton pouvoir t'a sortie du pétrin à de nombreuses reprises. Inutile de souligner que les jours où tu es d'humeur massacrante, c'est-à-dire que tu te sens plus comme un volcan et non comme un iceberg, tu évites de rentrer en contact avec des gens histoire d'éviter de potentiels mensonges qui déclencheraient ton pouvoir.  Ce soir, quelle est ton humeur actuelle? Est-ce que tu as l'impression que le magma remonte le long de ta cheminée volcanique interne ou tu te sens aussi glaciale que le Pôle Nord? Pour l'instant, tu es entre les deux, mais tu sais très bien qu'un simple incident peut venir changer intégralement ta température interne.

Tu te laisses entraîner à l'écart des autres invités sans rien dire. Aucun reproche. Aucun commentaire désobligeant sur son idée, enfin, son piège. Ta bouche close, tes yeux perçants posés sur lui et tes bras croisés sous ta poitrine laisse voir à quel point ô combien tu es heureuse de te retrouver ici. Pourtant, tu ne prends pas la peine de l'interrompre, car ses paroles, sans vraiment vouloir te l'avouer, t'intéressent au plus haut point surtout quand cela concerne votre relation. Depuis quelque temps, tu t'es rendu compte que le Selenim prend de plus en plus de place dans ta vie, une place que tu aimerais voir comblée par une relation solide. Enfin, votre relation qui perdure depuis deux décennies et des poussières est ce qu'on peut appeler de solide, mais c'est le côté exclusif qui te titille depuis un moment. Chaque fois que tu le vois en train de poser ses mains sur d'autres courbes féminines que les tiennes, il y a cette petite étincelle de jalousie qui menace de s'enflammer, mais à chaque fois, tu réussis à conserver un visage neutre et surtout à l'étouffer dans un coin de ta tête. Oh, inutile de le nier, un jour ou l'autre, cette étincelle se verra dans tes yeux et en un claquement de doigts, tu deviendras cette Chimère jalouse qui ne supportera pas de voir d'autres femmes s'aventurer dangereusement sur tes plates-bandes.  

Loin du brouhaha des diverses conversations, à l'exception de la musique en guise de fond sonore, il peut parler librement sans avoir peur que quelqu'un l'entende te dire ce qu'il attendait de cette soirée. Sans le vouloir, tu lui adresses un petit sourire devant cette nervosité que tu ne lui reconnais pas. Cette attitude te ferait presque oublier où tu te trouves présentement. Presque. Tu lèves ta main à la hauteur de tes yeux avant de lui faire signe d'approcher avec ton index. Viens ici... Au lieu de répondre immédiatement à son discours, tu te mets sur la pointe des pieds malgré ta paire de talons hauts afin d'entourer tes bras autour de son cou, guidant son visage vers le tien. Lentement, tes lèvres se déposent sur les siennes dans un baiser qui peut vous sembler bien chaste et surtout très sage de ce à quoi vous êtes habitués. Il est totalement inutile d'attirer un peu plus l'attention sur votre duo en vous embrassant à pleine bouche devant des gens qui ont pratiquement tous un balai enfoncé dans un endroit précis de leur anatomie. De toute façon, tu n'as jamais apprécié d'être le centre de l'attention même si tu n'hésitais pas à user de tes poings pendant ton enfance ainsi que ton adolescence.

- Tu sais très bien que je n'arrive pas à mentir, ça se voit tout de suite sur mon visage, murmures-tu avant de couper le contact physique afin de t'appuyer sur la rambarde. Si tu fais abstraction de toutes les fioritures qui t'entourent, la vision que t'offre le toit de ce bâtiment te donne pratiquement l'impression de te retrouver au milieu d'une soirée romantique. Malheureusement, tu gâches sans vraiment le vouloir cette soirée par la faute de ta personnalité beaucoup trop ascète. J'apprécie ton geste Elyos, mais c'est ton monde, pas le mien. Être honnête fait partie de tes principes, du moins, c'est surtout de la faute de ton pouvoir qui te permet de détecter les mensonges chez les autres. Du coup, en raconter te semble impossible et encore moins paraître crédible. Ce «monde» superficiel ne t'a jamais attirée et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer, surtout avec tous ces invités qui se prennent un peu trop au sérieux. Si ton ex-mari n'a jamais eu la chance de te faire apprécier son mode de vie luxueuse malgré vos années de mariage, tu ne risques pas de changer demain la veille.  

- J'aimerais être ailleurs avec toi, juste tous les deux sans tous ces menteurs sur le dos. Ça, tu penses chacun des mots qui sort de ta bouche. Lui et toi, ensemble, dans un autre lieu sans personne autour de vous deux pour vous déranger. Sauf qu'en ce moment, cela n'est pas vraiment dans le domaine du possible.  
 



Dernière édition par Phoenix E. Baek le 06.10.15 5:03, édité 1 fois
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Elyos K. Seldzar
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Message02.10.15 21:15



trying to change the game

Cet échange, presque tendre, tu n'y es pas habitué. Et pourtant, ça te paraît presque plus ''intime'', signe qu'elle n'est plus qu'un banal plan cul. Comme si elle l'avait été un jour. Parce que finalement tu en doutes. « J'apprécie ton geste Elyos, mais c'est ton monde, pas le mien. » Un agacement. Brut et simple. Il vient gronder dans ta poitrine, te fait froncer les sourcils. Parce que ouais c'est ton monde, mais tu veux qu'elle en fasse partie. C'est déjà assez compliqué à réaliser, à avouer. Et donc ? C'est à toi de faire des efforts ? A toi de t'éloigner de ton univers pour rejoindre le sien ? Pour que madame n'ait pas l'occasion de râler ? Encore. Tu aimerais qu'elle pousse l'effort un peu plus loin. Parce que simplement apprécier ton geste ne suffit pas. Non, loin de là. Pas alors que tu fais le premier pas. Dans cette relation sans nom. Pas alors que tu renies presque l'homme que tu as été pendant quatre siècles. Juste pour ses beaux yeux à elle. Oui, tu mérites carrément mieux que cette réaction. Oui, tu devrais être récompensé d'une meilleure façon. Plutôt que d'avoir eu le droit à son regard de glace lorsque tu l'as emmené ici. C'est naturel. Légitime. Et tout à fait juste. « J'aimerais être ailleurs avec toi, juste tous les deux sans tous ces menteurs sur le dos. » Elle réussit à calmer tes pensées. Comme ça. Aussi facilement. Apaisant ton irritation et créant un sourire sur ton visage de vieil adolescent. Elle a plus d'emprise sur toi que tu ne te l'avoueras jamais. Peut-être même a-t-elle réussie à te changer. Jamais tu ne te serais permis de t'enticher de quelqu'un d'autre comme ça. De renoncer à certaines de tes envies. De prendre en compte les siennes. Elle sait effacer ton égoïsme. Au moins un peu. Et c'est déjà quelque chose. Quelque chose de presque miraculeux. Elle est la première. Malgré tes siècles d'existence. Bien sûr que tu ne changes pas complètement. T'es toujours le même homme chaud lapin, un peu macho, un peu narcissique, trop hautain pour certains. Le genre d'homme qui court comme un lièvre, qui saute d'un lit à un autre. Et pourtant, même ça, ce n'est plus pareil. Tu calmes tes ardeurs, ne souhaitant presque que Phoenix. Et personne d'autre. Fais attention Elyos, tu vas finir par devenir fidèle.

Alors quoi ? Tu emmènes la chimère ailleurs ? Comme si tout ça ne comptait pas. Ne valait pas le coup. Elle connaît maintenant ton intention, et peu importe pour le reste. Tu te vois mal continuer cette soirée ici, si elle ne se sent pas à l'aise. Puis tu préfères sa seule compagnie plutôt qu'à ces collègues pompeux. Mais ton ego te souffle de rester encore un peu. Histoire de marquer le coup. D'essayer de passer une bonne soirée. Comme tu l'espérais dans tes prévisions les plus audacieuses. Tu regrettes presque que Phoenix ne soit pas le genre de femme à aimer ce milieu. A mettre de côté ses jugements pour se mêler aux autres. Mais les opposés s'attirent, non ? Tu ne modifiera pas sa façon d'être. Et tu ne veux surtout pas qu'elle soit différente. Si tu t'es attaché, ce n'est pas pour rien. « Viens avec moi. » Tu poses une main légère dans le creux de son dos et l'emmène à nouveau vers tes collègues. Tu vous immisces parmi le groupe le plus nombreux. Le plus bruyant aussi. Tu les laisses faire quelques remarques sur votre isolement. Si ça leur fait plaisir. Il y a des petites rires. Des petites piques. Mais jamais rien de bien méchant. Chacun y va de son commentaire pour attirer l'attention. Puis quand cette agitation futile cesse, tu prends enfin la parole. « Je suis navré, mais on va devoir vous laisser. On a encore beaucoup de choses prévus ce soir. » Tu rajoutes quelques mots pour complimenter la fête, remercie deux trois collègues pour des raisons bidons et vous prenez enfin la fuite. Tu essayes néanmoins de ne pas presser le pas quand vous traversez le toit vers la sortie. Et le chemin jusqu'à l'ascenseur te paraît durer plus longtemps qu'à l'allée. Quand les portes se referment sur vous, machinalement tu appuis sur le bouton pour les bloquer. Et presque instantanément le corps de la chimère se retrouve coincé entre le tien et le miroir de l'ascenseur. Tes lèvres retrouvent les siennes, avec moins de chasteté que tout à l'heure. Vous êtes déjà plus vous mêmes, n'est-ce pas ? Tu interromps néanmoins ce baiser avant que tu ne sois plus capable de t'arrêter. Ce qui peut arriver très vite. Tu n'es qu'un homme.

« Tu crois que tu peux faire garder Mia pour un peu plus longtemps ? » Définis ''plus longtemps''. Dis lui que ça ne se compte plus en heures, ce serait pas mal. « Pour quelques jours ? » Tu as la politesse d'attendre sa réponse. Avant de déballer ce que tu prévois. C'est bien, tu ne laisses pas ton empressement te rendre irrespectueux. « On passe chez moi, puis chez toi, on prend des affaires, tu passes dire au revoir à ta fille et on file à l'aéroport. » Ouais, tu comptes lui offrir un voyage. Là où elle le souhaite. Juste tous les deux. C'est que tu deviendrais presque romantique Elyos.



Dernière édition par Elyos K. Seldzar le 11.10.15 2:02, édité 1 fois
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Loin du tumulte de la fête, loin des fous rires et des sourires forcés, des grimaces des uns et des mains baladeuse des autres, tu refermes une porte. Un geste anodin, évidemment, un geste répétitif et quotidien même. Tout le monde referme des portes, toi y compris, mais pas celle-ci. La porte de la grandiose maison victorienne n’a pas la même allure que les autres portes, absolument pas. Oh, Rigel n’est pas du même avis et aussitôt tes cartons déposés, il s’est empressé de filer. Il n’aime pas ton idée, il n’approuve pas tes méthodes actuelles et, surtout oui, il ne comprend pas tes motivations. Qu’importe, ce n’est pas lui, le si charmant loup, qui a été marié et ensuite abandonné. Sans raison valable, qui plus est. Tu pardonnes son attitude au loup, dans l’espoir que lui aussi, quelque part, te pardonne ton entêtement. Tu considères avoir tellement peu d’ami que tu n’oses pas t’imaginer le perdre. Malheureusement, pour lui du moins, ce n’est pas ce qui te ralentit. Au contraire, alors qu’Elyos, ton cher et tendre d’une autre époque, sort le grand jeu à sa nouvelle compagne, une blonde que tu as aperçu à ses côtés bien trop souvent depuis quelques années, toi tu vides tes cartons. Tu envahis non seulement sa penderie, mais aussi la salle d’eau, tu distribues tes coussins sur ses canapés et tu as tout juste le temps de ranger tes armes, parce que tu n’es pas réellement « chez toi » sans elles, que tu reconnais le déclic de la serrure. Elyos rentre.

Tu lisses presque nerveusement les pans de ta robe, presque oui. Parce que ce n’est pas tant la crainte de ne pas être parfaitement présentable, qui te rend anxieuse, mais plutôt la perspective de le revoir, lui, ton amant maudit. L’enfoiré ayant osé vous abandonner, ton fils et toi, le sang de son sang, la chaire de ta chaire. La colère te mord l’estomac alors que tes mains remontent lentement le long de ton corps, moulant ta silhouette. Tu n’es plus la jeune femme qu’il a jadis quitté, tu n’es plus l’enfant fait mère, si candide, si naïve, à croire qu’il reviendrait un jour. Si seulement tu n’étais pas aussi rancunière, tu ne serais pas là, debout dans le grand salon qu’il rejoindra assurément. Se questionne-t-il sur les lumières qui brillent au cœur de la demeure ? Se demande-t-il s’il a oublié de tout éteindre ? Peut-être craint-il même de retrouver une récente conquête, à moitié nue sur son lit. Quelle surprise ce sera quand il te verra, toi, le fantôme de son passé ! L’anxiété remonte doucement dans ta gorge alors que la porte laisse une brise fraiche se dérouler dans la demeure, un souffle qui vient remuer tes cheveux, remonté en un chignon lâche et dont quelques mèches s’échappent, pour te chatouiller les épaules. Les pas résonnent doucement dans le hall et tu redresses lentement le menton, reine des lieux de par ta seule volonté, quand enfin, sa silhouette se dessine devant toi. Il ne te remarque pas immédiatement, non il est bien trop occupé à chercher comment les lumières ont pu être allumées et pourquoi une odeur de menthe et de citron traine chez lui. Mais elle oui. Sa compagne, la jolie blonde aux yeux perçant, elle te voit. Elle te sonde et un sourire s’épanouis alors lentement sur tes lèvres pleines. « Oh, voilà enfin mon petit mari. Il était temps. » Le ton n’a rien d’agressif, au contraire, tu es presque mielleuse, le regard pétillant de quelque chose de pourtant bien plus sauvage. Peut-être as-tu enfilé une robe de grande dame, peut-être vas-tu parfaitement avec le décor choisis par ton époux, mais tu n’as pas pourtant cessé d’être Mowgli. Fille sauvage, fille aux yeux de fauve, tu as pourtant tous les atours d’une parfaite dame de maison.

Il te voit enfin. Son cœur s’emporte-t-il autant que le tien ? La nervosité se joue de la surprise, de le retrouver inchangé. Était-il aussi beau autrefois ? Son regard brillait-il de la même clarté ? Tu ne sais plus, mais tu ne peux pas nier qu’il a fière allure dans son costume. Un sourire confiant aux lèvres, tu t’efforces de maintenir ton rôle, à ravaler la haine, à ne pas chercher le couteau dissimulé dans ta jarretelle. Tes escarpins claquent doucement contre le sol alors que tu les rejoins, non pas sans un sourire, presque chaleureux, bien que curieux et joueur, pour la blonde. Oh tu comptes bien te présenter, mais tout d’abord tu dois t’occuper de ton petit mari, surtout après plus de trois siècles d’absence. C’est d’une indécence de ne pas être passé avant ! Tes doigts trouvent doucement le rebord de sa veste et sans plus de cérémonie, avec une aisance bien à toi, la faute à ta nature sauvage, la faute à cette absence de doute en ta personne, quand bien même il a eu l’audace de t’oublier, tu te hisser sur le bout des orteils pour lui embrasser tendrement une joue, puis le coin des lèvres. Le regard brillant, un sourire bien trop charmant aux lèvres, une promesse de peut-être davantage, dans le gouffre de tes yeux sombres. « J'ai presque cru que tu t'étais, une fois de plus, perdu de par le monde. » Ton rire est chaud, presque caressant alors que tu inclines la tête sur le côté, plissant doucement les yeux. Joueuse, encore et toujours. Par sa faute. Parce qu’il fallait jouer pour l’amuser, parce que tu ne sais plus arrêter. Puis, ton attention se porte à nouveau sur la jeune femme. Fragile créature au regard perçant, inquiétant. Or, si tu n’es pas forcément attiré par les chimères, êtres illusoires selon toi, tu ne peux pas nier les faits : la compagne actuelle d’Elyos est d’une beauté atypique. Ses yeux te captivent et elle mérite un nouveau sourire, qui lui est réservé. Mélange d’intérêt et d’humour. « Phoenix je présume ? » Tu connais assurément son prénom, toi qui a épier Elyos plus que de raison lorsque tu as perdu ta compagne de jadis.

Ta main se tend tout naturellement dans sa direction, ton sourire se faisant un peu plus malicieux. Tu n’as pourtant aucune idée malsaine en tête, seulement celle de lui serrer la main et c’est ce que tu fais, tout en remettant une mèche derrière ton oreille. « C’est un plaisir de vous rencontrer, vraiment » et le pire c’est que tu ne mens pas. Tu étais bel et bien curieuse de rencontrer sa compagne actuelle, sa catin personnelle, parce que ce n’est jamais que ça avec le Samaëlien, n’est-ce pas ? Quelque part, tu sais bien que non, tu es consciente que sa relation avec la blonde n’est plus seulement  « physique » et que le silence dont il te récompense, ainsi que ses magnifiques yeux écarquillés, sont le résultat d’une panique interne. Que fais-tu donc là hein ? Comment oses-tu venir profaner sa solitude, son existence libre ? Pauvre chéri. Tu songes presque à lui tapoter la joue, mais tu te limites à un nouveau sourire, presque enfantin, adorable même. « Oh, mais je ne me suis pas présenté, même si je crois que vous déjà deviné, Phoenix. Je suis Nausicaa, l’épouse de ce pauvre Elyos, qui ne sait plus où se mettre, j’en ai bien peur. » Oh aller, tu ris à nouveau tout bas, amusée au-delà du possible, pour tapoter gentiment le torse du blond. Et dire que Rigel ne voulait pas rester, il ne sait pas ce qu’il rate ! En attendant, tu leurs indiques les canapés, véritable petite épouse d’intérieure, comme si c’était là ta vocation. Alors que dans les faits, tu sais très bien, et eux aussi probablement, que tu serais bien mieux dehors. Sauf qu’ici, c’est le monde d’Elyos et que c’est ce qu’il attendrait de toi, si tu étais encore sienne, s’il ramenait quelqu’un à la maison. « Vous prendrez bien un thé ? Du café sinon ? Oh, nous allons d'ailleurs bientôt manquer de crème, Agapi. » Oui, tu oses même sortir le vieux surnom dont tu l’avais affublé lors de votre brève relation : mon amour, dans votre langue natale, de la chaleur dans les accents. Mais au vu de leur air, tu te poses plutôt sur un divan, les observant à tour de rôle, alors que tu croises lentement les bras sur tes genoux. « Oh… mais peut-être que je vous dérange ? Vous aviez peut-être d’autres projets ? » Oh oui, tu veux tout savoir.
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Origine du personnage : Chimère Ifrit
Alignement : Chaotique Mauvais
Emploi : Chef de la sécurité, agente de liaison pour Dawson Productions et Ténèbres de la Reine des Chimères



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♠ Pouvoirs: - Capacité spécifique du Fae : Avec ou sans source inflammable, l'Ifrit peut manipuler le feu à sa guise, sauf qu'au delà de cinq minutes d'utilisation, cela l'épuise au point de devoir se reposer dix minutes sous une forme de fumée noire qui peut se disperser à cause du vent. - Vérité: Qui aime savoir qu'une personne en face de soit lui mente? Probablement peu de gens. Pour le cas de Phoenix, celle-ci est munie d'une espèce d'alarme interne qui se déclenche quand quelqu'un lui raconte un mensonge. Parfois, il faut savoir bousculer un peu son interlocuteur afin d'obtenir la vérité. - Néon: En absorbant l'énergie lumineuse de diverses sources électrique, Phoenix peut se déplacer à une vitesse surhumaine en laissant derrière elle une espèce de lumière fluo pendant quelques secondes. Ce résidu de lumière bleuté qui reste derrière est l'énergie lumineuse qu'elle perd en chemin. Cela lui prend une assez grande source d'énergie électrique pour utiliser sa vitesse à pleine capacité. Niveau 1 - Lecture des Cauchemars Niveau 2 - Trait de Ténèbres Niveau 3 - Manipulation d'émotion Niveau 4 - Chapardage Niveau 5 - Trou d'ombre Niveau 6 - Homoncule de Feu
♠ Forces & Faiblesses: Faiblesses: Phoenix ne ressent pas la peur, elle est incapable de mentir et il lui arrive que sa fougue prenne le dessus sur tout le reste. Sa plus grande faiblesse reste sa fille de quatre ans, Mia. Malheur et souffrance à celui ou celle qui osera la toucher sans sa permission.
Phoenix E. Baek


Phoenix E. Baek
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Message07.10.15 2:56

Trying To Change The Game
ft. Elyos & Phoenix

Un soulagement. Oui, c'est bien ce qui te traverse au moment où vous quittez cet endroit infernal qui fait clignoter l'alarme des mensonges à la manière d'un sapin de noël dans ton crâne. Avec les années, le Selenim a compris qu'il vaut mieux te dire la vérité - ou dans son cas de jouer avec les mots - histoire d'éviter un regard noir, parfois meurtrier, de ta part. Qui peut réussir à apprécier une espèce de cloche qui peut sonner à n'importe quel moment du jour et de la nuit dès qu'il y a une personne en face de soi? Toi, Phoenix, jeune Chimère, tu n'arrives toujours pas à t'habituer. Les migraines sont beaucoup trop nombreuses pour une seule personne...

Seuls dans l’ascenseur, ton corps ne peut pas s'empêcher de réagir au contact de celui du blond. Tes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser plus sauvage, plus passionné, ce genre de baiser qui définit bien votre relation, sauf que tu dois contrôler tes ardeurs. Vous retrouvez complètement nu dans cet endroit ne se révèle pas la meilleure idée de la soirée. Non, mais celle d'Elyos te semble très intéressante. Sans le presser de questions dans le but de connaître ses plans, tu réponds doucement à sa question. Je peux m'arranger. L’aéroport? Un voyage que tous les deux? Curieusement, un sourire à la fois charmeur ainsi qu'enfantin se dessine sur ta bouche. Depuis quand affiches-tu ce genre d'expression Phoenix? Tomberais-tu amoureuse après vingt-quatre ans? Ce plan me va. Nous deux seuls dans un autre pays me fait frissonner. Tes bras s'enroulent à nouveau autour de son cou afin de poser un nouveau baiser sur ses lèvres. Un rêve. Tout cela ressemble à un rêve où tu n'as pas envie de supporter le dur réveil.

***

En toute honnêteté, les rares fois que tu as visité la demeure du Selenim, une grimace s'était esquissé pratiquement à chaque fois sur ton visage. Si tu détestes ceux qui ressentent ce besoin irrépressible d'étaler leurs richesses aux regards des autres, ce genre de maison peut aisément entrer dans la même catégorie. Pourtant, ne fais-tu pas l'effort de suivre Elyos jusqu'à l'intérieur avec comme plan d'attraper des valises ainsi que des vêtements pour ensuite filer à ton appartement afin de faire de même non sans déposer ta fille chez ta tante, une Banshee qui détient une confiance aveugle de ta part. C'est par les soins de cette Chimère que tu es la femme, l'Ifrit, les Ténèbres et la Mort de la Reine de toutes les Chimères. Autant dire que tu n'envies pas l'existence de qui que ce soit.

Cela ne prend qu'une poignée de secondes pour que ton instinct te hurle que quelque chose cloche. Quelque chose ou plutôt une présence dérangeante. Il te suffit d'avancer vers le salon en compagnie d'Elyos pour comprendre cet avertissement silencieux. Quand tes yeux croisent la silhouette féminine qui a pris la possession des lieux, tu n'as pas besoin d'entendre ses paroles pour deviner qui est cette personne. Fantôme d'un passé qui semble houleux, celui où tu ne t'es pas montrée intrusive par simple respect envers le Selenim. Bien entendu, grâce à ta capacité à discerner la vérité des mensonges, tu sais que cet homme qui partage ta vie sur une base régulière depuis vingt-quatre ans a toujours été marié. Jamais tu n'aurais douté qu'au moment où ta relation avec Elyos commence à se consolider en quelque chose de plus sérieux, la femme qu'il avait pris la peine de reléguer à celui des souvenirs de sa jeunesse refasse surface quelques siècles plus tard comme un cheveu qui tombe sur la soupe. Un cheveu qui ne se gêne pas pour tenter de se réapproprier son rôle d'épouse.

Comment connait-elle ton prénom? Que sait-elle d'autre à ton sujet? Méfiante, tu fais abstraction de ses belles manières, de ses sourires enjôleurs. Sa main tendue vers toi en signe de politesse afin de sceller les présentations, tes pupilles glissent d'abord vers son visage un peu trop joyeux, pour ne pas dire fière grâce à son effet de surprise, ton attention retourne sur cette fameuse main. Est-ce un piège? Au lieu de t'étendre plus longtemps sur la question, ta paume entre en contact avec les tiennes, mais tes lèvres restent closes malgré la surprise de ne pas entendre l'alarme interne d'un potentiel mensonge se répercuter dans toutes les parois de ton crâne. Comment peut-elle être heureuse de te rencontrer? Il faut avouer que le plaisir est à des années-lumière d'être partagé. Créature de feu, tes yeux trahissent ta personnalité glaciale, surtout envers ceux que tu n'apprécies pas la présence.

Son comportement plus qu'agaçant te fait froncer imperceptiblement les sourcils. Certes, tu n'es pas du genre à sortir facilement de tes gonds, à moins qu'on en veuille à ta vie ou pire encore, si un suicidaire tente de toucher à un cheveu de ta fille. Dans ces moments-là, tu es prête à massacrer tous ceux se trouvant sur ton passage. La voir jouer à la petite femme parfaite prête à dorloter Elyos à sa moindre demande est très loin de te plaire, mais au lieu de te montrer agressive en parole ou encore en geste, tu te contentes de rester passive, tes yeux de cristal fixant chacun de ses mouvements tandis que ton visage revêt un masque de neutralité. Amicale ou non envers ta petite personne, son attitude écorche légèrement ton humeur. Pour la première fois depuis que tu as posé les pieds dans cette demeure, ta bouche articule quelques mots ne possédant aucune chaleur.    

- Nous faisions que passer. Nous partons en voyage. Non, tu n'as pas du tout l'intention de t'installer sur l'un des canapés et encore moins de prendre racine dans le salon en compagnie d'une Selenim que tu n'as pas envie de voir pour l'instant. Ce n'est pas toi qui va lui dévoiler plus en détail vos projets. Nous devrions partir. Il est hors de question qu'un élément extérieur vienne gâcher vos plans, que ce soit un cadavre déterré du passé de l'homme à tes côtés ou quoique ce soit d'autre. Comme pour appuyer tes paroles, ton visage se tourne vers celui-ci. Elyos? Ta main se dépose sur son avant-bras comme pour lui signaler qu'il est l'heure de retourner à la réalité. Geste peut-être futile vu la situation, mais qu'est-ce que tu peux faire de plus?
 

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♠ Pouvoirs: ϟ Persuasion ; peut convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi tant que c'est non mortel, qu'il est suffisamment concentré et que la victime est moralement affaiblie. ϟ Lumière ; aveugle qui le regarde. ϟ Poings de feu ; mains enflammées. ϟ Bouclier divin ; bloque toutes les attaques. ϟ Terre meuble ; provoque des sables mouvants sous les pieds de la victime.
♠ Forces & Faiblesses:
Elyos K. Seldzar


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Message11.10.15 3:57



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Tu as l'impression de redevenir adolescent, de découvrir pour la première fois les jeux de l'amour. Mais  n'est ce pas la première fois depuis cette époque là que tu t'attaches autant à une femme ? As-tu seulement était réellement amoureux ? Non, tu ne pourrais même pas le dire si ça te tombait dessus. Tu pourrais déjà même être en plein dedans avec Phoenix. C'est pas l'immature séducteur que tu es qui va s'en rendre compte. Non, la preuve, depuis le temps que ça dure entre vous, c'est à peine maintenant que tu commences à te poser des questions. Un véritable handicapé sentimental. Est-ce que Phoenix l'est tout autant que toi ? Pour que cette relation stagne depuis une vingtaine d'années ? Ou alors est-ce ta réticence évidente pour t'engager qui a tout freiné ? Ce serait tellement plus simple si tu te décidais à en parler avec elle directement. Mais t'es trop buté, t'aimes vraiment pas ça causer de ces choses là. Dommage. Si ça se trouve tu loupes ou retardes la plus belle histoire de ta vie. Suffit de te voir proposer ce voyage à la chimère, de voir ton sourire lorsqu'elle accepte. Celui là même qui ne te quitte presque pas jusqu'à ce que vous arrivez chez toi. Là, où visiblement tu as oublié d'éteindre les lumières. Et bizarrement ça te préoccupe. Jusqu'à ce que tu rentres, que tu fasses quelques pas dans l'entrée.

Et quand tes prunelles découvrent la silhouette féminine qui vient envahir ton territoire, il ne se  passe  plus rien. Un vide, le néant dans ta tête. Plus de pensée, plus de réaction. Juste un grand silence dans ton esprit, une immobilité parfaite dans tes muscles. Même ton cœur semble s'être mis en pause en même temps que ta respiration. Un pantin sans vie. Incapable de réfléchir, de raisonner sur la situation. Avec un prénom sur les lèvres. Bloqué dans la gorge. Un visage imprimé dans tes rétines. Mais rien de plus. Oh non, juste du vent. Tu viens d'être balayé par cette bourrasque à l'odeur de menthe et de citron. Complètement cassé par le plus grand, et le plus beau aussi, coup de surprise qu'on ne t'ai jamais offert. Oui, c'est magnifique. Magnifiquement joué, surtout. Suffisamment pour te déconnecter du monde qui t'entoure. Tu n'es plus chez toi. Plus avec Phoenix. Loin de cette surprise à silhouette humaine. De tes projets de voyage. Même loin de toi. Il n'y a un grand trou noir. Jusqu'à ce que doucement tu reprennes conscience de la réalité. Il y a d'abord le décor qui s'installe. L'intérieur de ta maison. Puis Phoenix à côté de toi qui revient. Puis enfin ce visage que tu ne pensais pas revoir si tôt. Ce minois bien trop radieux, avec ses opales bien trop ténébreuses. Mais si la vue te revient, le son, ce n'est pas encore ça. Il n'y a qu'un bourdonnement sourd au creux de ton oreille. Un bruit gênant et dérangeant. Tu ne vois pas les secondes s'étirer, ta paralysie s'éterniser. Puis tout t'éclate en pleine face lorsque tu sens la main de la chimère sur ton bras. Nausicaa est chez toi. Ta geôlière t'a retrouvé. Là, avec Phoenix. Elle n'a pas attendu ton retour. Que ton éducation te ramène sur le droit chemin que tes parents t'ont tracé. Pourtant, plus les décennies sont passées, plus tu pensais la revoir un jour, uniquement à cause de ta bonne volonté. Mais non. Elle ne fait jamais rien comme il faut n'est ce pas ?

Tes iris viennent se caler dans celles de Phoenix, il te semble qu'elle t'a parlé. Peut-être demandé quelque chose. Mais tu serais incapable de refaire le fil de la conversation. De te souvenir si les deux femmes se sont adressées la parole. D'un seul mot prononcé ici ce soir. Alors tu te contentes d'adresser un regard silencieux à la chimère. Sans aucun message à lui faire parvenir, à part peut-être l'incompréhension qu'à entraîné ta stupeur. Tu recommences à reprendre tes moyens en douceur. Assez pour réfléchir. Assez pour te donner qu'une envie. Celle de te tirer de là. De fuir ce problème, cette épouse que tu aurais préféré oublier. Qu'elle t'oublie aussi et surtout. Tu n'as aucune envie d'être là. Peu importe ce que ton ancienne amante compte te réserver en plus, tu ne veux pas le découvrir. Pas maintenant, pas ici. Et même jamais. Mais tu n'es pas encore capable de jouer son jeu, alors tu optes pour l'ignorance. Comme si nier sa présence pouvait l’effacer réellement. « Je vais chercher mes affaires. » Et tu files, en prenant bien soin de contourner ce fantôme du passé, d'éviter de croiser ses prunelles. Tu fonces, tout droit, grimpant rapidement les escaliers qui montent à l'étage. Avec pour seul projet d'ouvrir ta valise,  de foutre ce qui te passe sous la main, et de sortir de cette nouvelle cage que vient de te préparer Nausicaa. Malheureusement lorsque tu ouvres l’armoire et que tu découvres que la moitié de tes vêtements ont disparu pour laisser place à des habits plus féminins. Tu bloques à nouveau. Trop, c'est trop d'un coup. Tout se passait bien, tu prenais tes aises dans une relation hors mariage, enfin. Jusqu'à faire des projets, des efforts. Et tout s'écroule. On vient te rappeler à l'ordre, à tes obligations. Que tu es déjà engagé ailleurs, que ce n'est pas juste un souvenir que tu laissé de côté. Que la réalité et ton passé peuvent très bien te revenir en pleine gueule. Alors tu dois bien rester planté là un instant. A pester intérieurement sur ta femme. Avant de jeter presque rageusement ta valise sur le lit. Une injure sur la langue. Que tu aimerais hurler. C'est certainement la présence de la jolie blonde dans ta demeure qui permet de contrôler ton cri de colère. Va savoir pourquoi.

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Message12.10.15 6:05


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you really think that I was done? 'Cause down under we don't take no prisoners.
Au vu de l’accueil que le couple te réserve, tu déranges bel et bien leur plan. Sauf que voilà, tu ne demandes qu’à savoir, tu ne demandes qu’à apprendre. Et tu fais tout ton possible pour rester charmante, en fait un peu plus et tu te donnerais la nausée toi-même. Souriante, bien mise, assise comme une vrai petite épouse modèle, tu attends que l’un des deux se décide à réagir. Finalement, c’est Phoenix qui te répond, Elyos étant aux abonnés absents, mais ça, ça ne t’étonne pas vraiment. La première fois qu’on vous a présentés, Elyos et toi, tu n’avais absolument aucune envie de devenir sa femme, en fait tu le trouvais même relativement simplet. Diminué mentalement, en quelque sorte. Or, ce soir il te fait la même impression. « Nous faisions que passer. Nous partons en voyage. » En voyage, tien donc. Un petit sourire étire un peu plus tes lèvres, alors que tu acquiesces lentement, presque bienveillante. D’une part parce que tu aimes bien l’idée que si tôt arrivée, Elyos quitte la ville, ça te permettra assurément de t’y retrouver ici, soit dans la maison mais aussi à Toronto. Mais aussi parce que tu jettes une part d’ombre sur leur voyage à venir, ce n’est pas tant pour punir la femme, absolument pas même, sauf que voilà ce sont les risques quand on s’entiche d’un homme tel que le Samaëlien. Si peu fiable et avec un tableau de chasse époustouflant, y compris une épouse. Toi, au moins, tu n’as pas demandé à y être affiché, tu aurais même préférée éviter. Tant pis. « Oh vraiment ? C’est une excellente nouvelle ! Où avez-vous prévu d’aller ? » Oui, où ça ? Où, ton gentil petit mari, a-t-il l’Intention de dire ses bêtises, mensonges en tout genre ? Sur la plage, dans une ville ensoleillée, sur des pentes de neiges ou sur un bateau de croisière ? Qui sait ! Seulement, ils n’ont pas réellement envie de te répondre, en fait Phoenix à surtout hâte de quitter la demeure. « Nous devrions partir. » Ça, tu ne peux que le confirmer mentalement, si tu étais elle, tu voudrais partir au plus vite et le plus loin possible. Seulement, ton avis est biaisé par ce que le blond t’a déjà infligé par le passé : toi tu t’enfuirais loin de ce connard. Chacun son truc.

Le pire c’est peut-être de la voir la pauvre femme, pauvre créature prise au piège oui, tenter de ramener ton époux sur terre. Parce qu’il a toujours cet air niais, le regard hanté par ta silhouette, ne sachant guère si tu es bel et bien là, ou seulement une revenante. À lui de deviner. Toi, tu souris, encore et encore, pour te redresser lentement. « Elyos? » Tu remets encore de l’ordre dans le bas de ta robe, cache à nouveau les bas, dévoilés lorsque tu t’es assise. Mais rien à faire, ton époux ne perd pas son allure de demeuré, il remue à peine les lèvres, il semble mort. Bien triste image que voilà. Une petite moue gagne même tes lèvres, presque embêter de le retrouver dans cet état. Si tu te sais prête à être cruelle avec lui, tu n’as pas été élevée dans l’optique de t’en prendre aux personnes « diminués » mentalement. Ce serait tellement malheureux qu’Elyos soit passé de pas très brillant à totalement idiot, tellement ! Et voilà qu’il se met à t’ignorer, lui qui ne te quittait plus du regard il y a quelques instants, il fait mine de ne plus te voir, il ne la regarde plus qu’elle : sa nouvelle maitresse. Un frémissement te parcours les lèvres et tu croises les bras avec une lueur amusée dans les yeux. « Je vais chercher mes affaires. » Il prend même la peine de te contourner et tu ris tout bas, amusée et à la fois ravie. Les yeux pétillants, tu l’observes monter les escaliers, puis ramène ton attention sur Phoenix, l’appréciant du regard, maintenant que l’homme s’en est allé. « Il est assurément charmant, mais parfois il est un peu… lent ? » Tu ris à nouveau, tout bas, presque gentiment. Un chouia moqueuse, puis tu pivotes en direction de l’escalier. « Je vais aller m’assurer qu’il boucle rapidement sa valise, sinon il risque d’y passer la nuit. Ah les hommes, ils sont censés être plus rapides que nous, mais nous savons toutes les deux qu’il n’y a pas plus superficiel qu’Elyos ! Je te le renvoie rapidement ! » Oh ça oui et déjà tu te mets à grimper l’escalier, non pas sans un clin d’œil par-dessus ton épaule, pour Phoenix. Jolie créature. « J’espère que nous aurons le temps de faire connaissance à votre retour, Phoenix. » Oh ça oui, ce serait même très bien. Pour peu qu’elle soit d’accord. En attendant, toi tu as un certain blond à aider.

Quand tu passes enfin la porte de la chambre des maîtres, là où tu as déjà suspendu tes vêtements, là tu as pris possession de la moitié de la pièce, capricieuse petite femme de retour dans son royaume, tu le découvres en train d’observer ce qui est à toi. Évidemment, ta présence semble le secouer, parce que sa valise est alors jetée sur le lit. Pauvre chose. Tu grimaces un peu, puis t’approche lentement, d’une démarche étudiée, presque féline. « Tsk tsk, tu vas la briser si tu la lances ainsi, Agapi. Ça ne plairait pas à Phoenix, d’avoir à annuler le voyage parce que tu ne sais pas contrôler tes « pulsions », j’en suis à peu près certaine. » Tu le sermonnes presque tendrement et te faufiles jusqu’à lui, pour ouvrir l’autre pan de la valise, n’ayant absolument rien perdu de ton sourire. Oh ça, aucun risque ! Tu croises son regard et laisse le tien glisser sur ses lèvres, toujours aussi charmante, l’une des plus jolies parties de son anatomie. Dommage qu’autant de connerie en sorte, tsk. Tu pivotes sur toi-même et te dirige alors vers sa commode, les talons claquant doucement sur le parquet. « Vous partez combien de jour ? » Tu fais émerger des sous-vêtements et des chaussettes tout en le questionnant, pour venir les ranger avec soin dans la valise. Il ne va pas faire le piquet éternellement, n’est-ce pas ? Il ne va pas garder le silence encore, non ? Ce serait d’un ennui ! Tu en mets suffisamment pour une semaine, pour ensuite bifurquer en direction de sa penderie, où tu extirpes au moins un costume, que tu plis avec soin. « Il te faut au moins un costume, si jamais vous avez une soirée romantique prévu, avec les bougies et les pétales de fleur. » Il se mérite un petit clin d’œil et voilà, tu lui enlèves les vêtements qu’il vient d’empiler dans la valise, pour les rouler lentement, avec minutie. « Là, laisse-moi faire Agapi. Tu fais n’importe quoi, tes vêtements seront tout froissés. » Tu secoues doucement la tête, comme si tu riais de la bêtise d’un enfant, tout en continuant de corriger ses erreurs, l’histoire de ta vie en quelque sorte. « J’espère que vous aurez un temps agréable et que tu sauras divertir Phoenix comme il se doit. » Le ton est très clair : tu doutes qu’il sache comment faire. Tout est sous-entendu derrière les mots, dissimulés sous ton sourire et ton regard attentionné, sur les vêtements. « En attendant, ne t’inquiète pas, je garderais le fort. Très joli d’ailleurs. » Soit la maison, que tu aimes bien mine de rien. Même si c’est un peu clinquant niveau décoration, tu as connus bien moins que tout ça, tu t’es souvent limité par le passé, surtout lorsque Zeus à continuer son chemin seul. Tu n’as jamais eu un goût prononcé pour la richesse, tu n’en as jamais vu l’intérêt. C’est un défaut Samaëliens, pas Baaliens, enfin c’est toujours ce que tu t’es répété.

La valise est pratiquement terminée, quand tu tournes enfin le visage en direction du sien. « Je suis certaine que vous vous amuserez bien. En attendant… » tes yeux parcourent son visage. Ses yeux d’un bleu toujours aussi fabuleux, son nez qui t’arrache ce petit sourire de jadis, tellement grecque, tellement digne de ses dieux antiques, et enfin tu t’attardes sur sa bouche. Autrefois, ce sont ses mêmes lèvres qui t’ont séduite réellement, des baisers à n’en plus finir, des baisers à ne plus savoir raisonner. Une véritable arme de destruction, massive même. Tu redresses une main et sans même réfléchir, ton index et ton majeur viennent suivre les contours de ses lèvres, en appréciant tout autant la douceur que la courbe. Si joli. Tu plisses alors doucement les yeux et te détourne de la valise, sans même le réalise, sans même y faire attention. « Tu n’as pas changé n’est-ce pas ? Tu es toujours aussi joli… surtout ta bouche… » Oh ça oui et ta main libre se referme contre le revers de sa veste, y remettant de l’ordre, alors que tes yeux le vrillent. Il y a quelque chose d’étrange à se retrouver ici, dans la même chambre que lui. Un peu de nostalgie, quelque chose de grisant, une envie terrible de jouer. Tu souris lentement et tes doigts coulent contre son menton, pour venir crocheter sa nuque, vos corps se rapprochant sous l’impulsion tendre du tien. Tes pieds te hissent légèrement plus haut et tu viens cueillir sa bouche. Tendre et cruelle à la fois, un baiser qui a presque une saveur de trop peu, tout d’abord lent, puis plus ferme. Passionné. De quoi te rappeler combien il est facile de prendre feu contre le corps du bel apollon, combien il sait te donner faim. Mais tu lui ouvres l’appétit aussi, n’est-ce pas ? Ou plutôt, tu l’aides à retrouver celui qu’il avait perdu, sous ton apparition. Et là, tes lèvres effleurant presque les siennes sous tes paroles, tu souffles quelques mots d’adieu : « En attendant… » tu t’humectes les lèvres, celle supérieure effleurant délicatement celle inférieur de sa bouche, « je serais ici à ton retour. » Bonne ou mauvaise nouvelle ? C’est à lui de voir, toi tu te contentes de sourire et de souffler un dernier baiser, presque chaste, sur ses lèvres, avant de reculer sagement. Aller, tu vas plutôt attraper ses articles de toilettes dans la salle de bain attenante, là où tu as étendu ton règne. Adorable, tu reviens avec la trousse et la redresse, pour qu’il la voie bien, avant de la poser dans la valise. « Il ne reste plus qu’une paire de chaussure supplémentaire et je crois que tout y est. Tu devrais te presser, Agapi, Phoenix t’attends. »
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Origine du personnage : Chimère Ifrit
Alignement : Chaotique Mauvais
Emploi : Chef de la sécurité, agente de liaison pour Dawson Productions et Ténèbres de la Reine des Chimères



Your Soul
♠ Pouvoirs: - Capacité spécifique du Fae : Avec ou sans source inflammable, l'Ifrit peut manipuler le feu à sa guise, sauf qu'au delà de cinq minutes d'utilisation, cela l'épuise au point de devoir se reposer dix minutes sous une forme de fumée noire qui peut se disperser à cause du vent. - Vérité: Qui aime savoir qu'une personne en face de soit lui mente? Probablement peu de gens. Pour le cas de Phoenix, celle-ci est munie d'une espèce d'alarme interne qui se déclenche quand quelqu'un lui raconte un mensonge. Parfois, il faut savoir bousculer un peu son interlocuteur afin d'obtenir la vérité. - Néon: En absorbant l'énergie lumineuse de diverses sources électrique, Phoenix peut se déplacer à une vitesse surhumaine en laissant derrière elle une espèce de lumière fluo pendant quelques secondes. Ce résidu de lumière bleuté qui reste derrière est l'énergie lumineuse qu'elle perd en chemin. Cela lui prend une assez grande source d'énergie électrique pour utiliser sa vitesse à pleine capacité. Niveau 1 - Lecture des Cauchemars Niveau 2 - Trait de Ténèbres Niveau 3 - Manipulation d'émotion Niveau 4 - Chapardage Niveau 5 - Trou d'ombre Niveau 6 - Homoncule de Feu
♠ Forces & Faiblesses: Faiblesses: Phoenix ne ressent pas la peur, elle est incapable de mentir et il lui arrive que sa fougue prenne le dessus sur tout le reste. Sa plus grande faiblesse reste sa fille de quatre ans, Mia. Malheur et souffrance à celui ou celle qui osera la toucher sans sa permission.
Phoenix E. Baek


Phoenix E. Baek
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Message07.12.15 23:13

Trying To Change The Game
ft. Elyos & Phoenix

Vient-il tout juste de t'abandonner lâchement? Battre en retraite vers sa chambre à l'étage? Certes, tu peux comprendre sa surprise, mais de là à prendre la fuite en te laissant seule devant sa femme t'obliges à froncer légèrement les sourcils. Bien entendu, tu n'as pas l'intention de rendre la situation pire qu'elle ne l'ait déjà, mais tout de même, se faire laisser en plan n'est pas la meilleure sensation au monde. Courir derrière lui dans le but de le rejoindre à l'étage? Très peu pour toi. Tu n'as pas un gentil toutou obéissant qui veut suivre son maître comme son ombre.

Tu ne prends pas la peine de lui répondre. À la place, tu conserves ta bouche close, ton regard glacial suivant des yeux sa femme revenue du royaume de ses souvenirs datant d'une autre vie. Non, tu n'as nullement l'intention de faire plus ample connaissance avec elle. De toute façon, qu'est-ce que cela t'apporterait de plus? Cette Selenim serait qu'une simple épine en dessous de ton pied, un poison beaucoup trop toxique qui jouerait dangereusement avec tes nerfs. Certes, tu sais rester calme, -il faut bien que tu le restes vu ton rôle auprès de la Reine -, mais il faudrait être complètement idiot pour ne pas prendre en compte que certaines personnes ou dans ce cas-ci certaines créatures savent lancer de petites piques bien placées. Qu'est-ce que vous auriez à vous dire? Raconter vos vies autour d'une tasse de café? Décrire votre relation quand vous êtes avec Elyos? Enfin, dans son cas, c'est plutôt quand elle était avec lui, mais là n'est pas la question. Non. L'idée de discuter avec cette femme ne t'effleure même pas l'esprit.

Sans dire un mot, tu la laisses monter à l'étage afin de retrouver Elyos pour y faire dieu sait quoi. Pourquoi ne pas lui barrer littéralement la route? Non, à quoi cela servirait-il? Ajouter de l'huile sur le feu n'apporterait rien de bon. En ce moment, l'impression qu'on vient de te prendre pour une idiote te colle à la peau et c'est cette même impression qui te fait tourner les talons non pas vers les escaliers, mais plutôt vers la sortie de sa demeure. L'envie de te comporter en «petite amie jalouse» ne te semble pas une option et tu sais très bien que ton agacement envers cette Nausicaa peut venir se transformer en quelque chose de plus compliqué à contrôler. Ton côté impétueux peut te revenir en pleine gueule en mode boomerang et c'est un petit détail que tu préfères éviter... Alors que tes talons claquent lentement sur le parquet qui te conduit vers la sortie, tu n'as aucune idée de ce qui peut se dérouler à l'étage supérieure. Ton imagination aimerait bien te soumettre quelques idées qui peuvent ne pas te plaire, mais tu y mets rapidement un frein. Qu'est-ce que ça va t'apporter de plus? Rien. Juste une plus grosse dose d'agacement. Lorsque tu ouvres la porte, tu as le droit à de l'air frais et à un ciel qui t'offre quelques étoiles au milieu des nuages. Loin de te laisser charmer par la vision de ce paysage, tu te contentes de t'appuyer contre le mur de la maison à quelques pas de la porte d'entrée. À cet instant, tu te questionnes sur ce que tu dois faire, tes yeux cristallins fixant un point invisible, l'expression de ton visage curieusement neutre. Vaut-il mieux que tu quittes définitivement les lieux ou tu restes là à l'attendre? Grâce à ta vitesse de déplacement, tu peux partir d'ici en un quart de seconde et être déjà à plusieurs mètres de là. C'est simple et très facile. Pourtant, tu ne bouges pas d'un centimètre.

Les minutes passent, s'écoulent beaucoup trop lentement à ton goût. Cette situation s'éternise et une touche d'amertume commence à envahir ton être. Lasse d'attendre là et surtout d'avoir l'impression qu'on se joue de toi, ton dos quitte le mur et tu commences à faire quelques pas dans la direction des ténèbres. As-tu été assez idiote pour croire que tu pouvais développer une quelconque relation durable avec un homme comme lui qui a encore une femme attachée à son poignet? En cette seconde, tu te fais presque pitié à toi-même. Qu'est-ce qui t'as pris de te faire des idées? Tu es maintenant les Ténèbres de la Reine, la représentante officielle de de la Mort. Depuis quand y a-t-il de la lumière dans ce genre d'obscurité?
 

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Alignement : neutre
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♠ Pouvoirs: ϟ Persuasion ; peut convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi tant que c'est non mortel, qu'il est suffisamment concentré et que la victime est moralement affaiblie. ϟ Lumière ; aveugle qui le regarde. ϟ Poings de feu ; mains enflammées. ϟ Bouclier divin ; bloque toutes les attaques. ϟ Terre meuble ; provoque des sables mouvants sous les pieds de la victime.
♠ Forces & Faiblesses:
Elyos K. Seldzar


Elyos K. Seldzar
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Message03.01.16 20:22



trying to change the game

« Tsk tsk, tu vas la briser si tu la lances ainsi, Agapi. » Tu tournes la tête vers elle, les sourcils froncés, la colère au fond de la poitrine. Elle n'a toujours pas fini son numéro, infatigable épouse. Ça n'amuse qu'elle. Elle se fout de toi clairement. Mais pourquoi revenir ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ne pas juste t'avoir rayé de sa vie ? « Ça ne plairait pas à Phoenix, d’avoir à annuler le voyage parce que tu ne sais pas contrôler tes « pulsions », j’en suis à peu près certaine. » Elle t'énerve. Mais tellement. Au point où tu serais prêt à l'étrangler avec ta main de flammes pour la faire taire et disparaître définitivement. Pourtant, tu ne fais rien. Pas le moindre geste de violence ou de recul lorsqu'elle s'approche de toi telle une mente religieuse. Dans une parfaite léthargie, tu la regardes faire en silence. Tu la laisses te parler, sans prendre la peine de lui répondre une seule fois. Quel manque de respect, monsieur le malpoli. C'est donc comme ça que tu accueilles le fameux retour de l'épouse ? Si tu seras prêt plus tard à rentrer dans son jeu, pour l'instant, ton agacement t'empêche de faire quoi que soit. De plus, tu es plus concentré sur tes pulsions à retenir plutôt sur le contenu des conneries qu'elle te balance. Il ne s'agirait pas de commencer le voyage avec la chimère avec une mort sur ta conscience.

« Je suis certaine que vous vous amuserez bien. En attendant… » Tu reviens doucement à la réalité. La valise prête, Nausicaa toujours présente, en un seul morceau. Et tu es toujours là, planté au même endroit. Quelle erreur. La selenim est près de toi, les doigts sur tes lèvres, à jouer un peu plus. « Tu n’as pas changé n’est-ce pas ? Tu es toujours aussi joli… surtout ta bouche… » Oh pitié, pas de ça. Pas avec toi, pas avec elle, pas ici, pas maintenant. Jamais. Plus jamais. Tes phalanges agrippent son poignet pour enlever sa main de là, mais l'autre est déjà accrochée à ta veste. Et elle continue. Elle insiste. Ton point de rupture tremble furieusement. Pourtant, le pire reste à venir. Tu ne vois rien. Ni son corps qui se rapproche du tien, ni ses lèvres qui retrouvent les tiennes. En un claquement de doigt, tu te retrouves à l'embrasser. Vieilles habitudes de célibataire. Vielles habitudes de coureur de jupons oui. Mais qu'est-ce que tu es en train de faire Elyos ? Réveille toi. Tu recules de quelques centimètres, décollant ta bouche de la sienne, les mains sur ses bras pour la repousser légèrement. « Stop. » Mais elle ne t'écoute pas l’effrontée. Elle n'en a rien à faire de tes ordres, de tes envies ou de tes caprices. Elle te veut pantin dans ses filets. Elle veut capturer à nouveau sa proie. Alors que tu ne souhaite plus que d'échapper à la nouvelle cage qu'elle souhaite t'offrir.

Pire qu'un boomerang, elle est là encore contre ta bouche. « En attendant… je serais ici à ton retour. » Merveilleux. Tu es absolument ravi. Suffit de voir la crispation de tes traits pour s'en rendre compte. Elle part dans la salle de bain alors que la chaleur sur tes doigt se transformait doucement en feu. Tu calmes ton pouvoir, remets ta veste correctement. Quelle harpie cette femme. Ouais, et c'est la tienne. Félicitations. Tu ne relèves pas sa dernière remarque et tu fermes ta valise un peu brusquement. Et te voilà déjà en train de descendre les escaliers. Mais pas de Phoenix dans l'entrée. Elle n'est quand même pas partie ? Oh mais c'est que tu paniquerais presque à l'idée qu'elle t'ait laissé en plan. Qu'elle se soit vexée ou autre. Tu ne veux pas accorder une première victoire à Nausicaa, c'est tout bonnement hors de question.

Tu as tout de même le bon réflexe de vérifier dehors. Juste à temps. Elle semble quitter les lieux. « Phoenix? » Tu l'arrêtes de justesse. Ouais, tu n'as pas assurer. Trop sous le choc d'avoir vu une revenante pour avoir réagit comme tu aurais dû. Mais c'est terminé maintenant. Enfin, pour le moment. « Excuse-moi. On peut y aller. » Et c'est ce que vous faites. Vous passez rapidement chez la chimère pour récupérer ses affaires et dire au revoir à sa fille. Puis vous filez à l'aéroport. Durant le trajet, aucun de vous n'aborde le sujet de ta femme, ou ne commente ce qui vient de se passer. A quoi bon ? C'est inutile, prise de tête, et tu préfères oublier cette histoire. Au moins pour profiter pleinement de votre voyage impulsif. Tellement imprévu que vous vous retrouvez à l'aéroport sans billet et sans même de destination. C'est qu'une fois devant les panneaux des vols au départ que tu t'en inquiètes. « Une préférence ? » Évidemment que tu ne vas pas choisir. Autant faire les choses correctement à partir de maintenant. Tout pour lui faire plaisir désormais. Que de beaux et merveilleux efforts Elyos. Avec tout ça, peut-être que finalement, ça va bien se passer.

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Message04.01.16 21:04



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ft. Elyos K. Seldzar

Tu as passé à deux doigts de croire qu'il t'avait oublié, balancée aux oubliettes pour les beaux yeux de sa femme, ensemble, seuls là-haut dans sa chambre. Ça t'a semblé durer une éternité. Toi, seule à l'extérieur en train de croire qu'il veut mieux tout lâcher avant que tu te blesses sentimentalement parlant. Tu n'es pas le genre de femme à pleurer sur son sort, à se plaindre des coups bas de la vie ou encore à retourner le fer dans la plaie quand une relation est vouée à l'échec, mais là, c'est différent. Balancer à la poubelle vingt-quatre ans de relation plus ou moins stable n'est pas une décision simple à prendre, mais as-tu réellement envie d'avoir le rôle de l'idiote dans cette histoire? Il ne faut pas être un génie pour répondre à cette question... Alors que tu t'éloignes dans les ténèbres, tu finis par entendre le Selenim prononcer ton nom. Tu n'as pas le temps de te retourner qu'il est là, devant toi, avec sa valise à la main, prêt à quitter sa femme et sa demeure. L'esquisse un sourire se dessine sur tes lèvres pendant que tu le suis jusqu'à sa voiture. Peut-être que tout n'est pas perdu.

Le passage éclair chez toi afin de préparer ta valise, te changer de vêtements - parce que tu te vois mal voyager pendant plusieurs heures en robe - et déposer Mia chez ta tante t'a donné l'impression que tout venait de se dérouler en un claquement de doigts. Tu en oublies presque l'apparition d'outre-tombe de sa femme. Vous voilà maintenant à l’aéroport comme deux espèces de touristes perdus en train de regarder les tableaux annonçant les diverses destinations possibles. Pour les prochains jours, tu aimerais éviter un pays trop froid et un endroit un peu plus exotique que New York. Deux bonnes minutes ont dû s'écouler avant que tu puisses décider du lieu. Le Brésil? Je n'ai jamais mis les pieds à Rio de Janeiro. Ça te fera un nouveau pays à découvrir en compagnie du Selenim. Sur ces belles paroles, tu le laisses s'occuper des billets - quelle chance, car il reste de la place sur le vol qui part dans moins de vingt minutes - et de tous les autres détails jusqu'à ce que vous puissiez monter à bord de l'avion. Il te faut moins d'une heure pour t'endormir dans ton siège pendant presque tous le trajet qui s'élève à une dizaine d'heures de vol. De cette manière, ta nuit sera en quelque sorte complète et vous ne perdrez pas une journée à dormir durant vos vacances improvisées.

Alors que vous sortez de l'avion, le soleil manque de peu de t'aveugler. Déjà, juste en voyant le décor de ce nouveau paysage, tu sais très bien que tu es loin de chez toi et surtout loin de ta fille. Bien entendu, ton cœur de mère s'inquiète un peu, mais tu sais qu'elle est en sécurité. La seule chose que vous avez à faire, Elyos et toi, c'est de profiter du Brésil. Par contre, louer une chambre dans un joli hôtel près de la plage, c'est le meilleur point de départ pour débuter votre aventure. Si tu n'es pas une fervente fan du luxe, tu fais quand même l'effort de laisser le Selenim choisir un lieu où vous ne manquerez pas de confort. De plus, avec la vue sur la plage et le petit balcon qui vous permet d'observer l'espèce de savane juste à côté de l'hôtel tu serais folle de commencer à te plaindre. Pour une fois, essaie de profiter d'un peu de luxe Phoenix... Après avoir pris vos aises dans cette chambre - ou plutôt ce palace -, tu t'approches dangereusement d'Elyos avant de glisser tes bras autour de son cou.

- Et maintenant? Qu'est-ce qu'on fait? Il est un peu tôt pour se mettre au lit, non? Sans vraiment attendre de répondre, tu te redresses le plus possible tout en l'attirant vers toi afin de poser tes lèvres sur les siennes. Puis, juste avant que le baiser devienne un peu trop torride, tu te détaches du Selenim non sans lui adresser un petit sourire avant de t'approcher de ta valise que tu as soigneusement posée sur une table. Alors que tu tournes le dos à ton amant, tu te mets à fouiller à l'intérieur à la recherche de ton bikini. Puisque nous sommes à côté de la plage, je crois que je dois me changer en conséquence. Mes vêtements sont un peu trop chauds pour la température du Brésil. Tu jettes un rapide coup d’œil dans sa direction pendant que tu retires lentement ton haut, lui laissant voir ton dos ainsi que ton soutien-gorge noir, puis tu t'attaques ensuite au bouton de ton jeans. Au Canada ou au Brésil, tu ne te lasses jamais de ces petits jeux avec Elyos.

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