Dernière édition par Nausicaa Seldzar le 12.10.15 7:01, édité 1 fois
Messages : 883 Origine du personnage : selenim samaëlien Alignement : neutre Emploi : conseiller conjugal
Your Soul ♠ Pouvoirs: ϟ Persuasion ; peut convaincre n'importe qui de faire n'importe quoi tant que c'est non mortel, qu'il est suffisamment concentré et que la victime est moralement affaiblie. ϟ Lumière ; aveugle qui le regarde. ϟ Poings de feu ; mains enflammées. ϟ Bouclier divin ; bloque toutes les attaques. ϟ Terre meuble ; provoque des sables mouvants sous les pieds de la victime. ♠ Forces & Faiblesses:
Elyos K. Seldzar
The offspring of angels
05.10.15 22:44
just keep it up, you soldier
Tu ne penses qu'à une chose, lorsque tu traverses l'allée qui mène chez toi. C'est à la présence de Nausicaa. Ou à son absence, c'est au choix. Tu la cherches dans la cuisine, dans le salon. Pour constater que ta maison n'est plus ce qu'elle était. Disparue la décoration standard et basique du mec qui en a rien à foutre. Non, on sent tout de suite la main d'une femme dans tout ça. Et quand tu montes les escaliers , tu sens cette odeur de menthe et de citron. Cette odeur entêtante qui te rentre dans le nez. Qui s'impose un peu plus à chacun de tes pas vers la chambre. Tu déposes ta valise à côté de toi, alors que tu te colles contre l'encadrement de la porte. Évidemment qu'elle est encore là. Tu pouvais espérer le contraire, risquant à coup sûr d'être déçu. Mais ça ne t'empêche pas d'être irrité de sa présence. Pire encore, t'es fou de rage au fond. Parce que t'es pris pour un con. Un putain de pigeon. Et que ton ancienne geôlière revient avec les clés d'une toute nouvelle cage. Oui, tu comptais la rejoindre un jour. A cause de cette foutue éducation de selenim. Mais c'était trop tôt. C'est encore trop tôt. Tu espérais plus de siècles de liberté. Plus de décennies loin d'elle. Et du piège qu'elle représente. Donc oui, tu serais revenu. Mais seulement une fois prêt. Et surtout de ton plein grès. T'es qu'un vieux gamin capricieux. Pas fan des surprises. Pas fan qu'on t'impose quoi que ce soit. Pourtant, elle se le permet. Elle s'octroie des droits qu'elle ne mérite pas. Suffit de la voir là, à fixer ses orteils. Un sourire ingénu sur les lèvres. Comme si cette scène était une scène banale et quotidienne. Comme si la voir contre tes draps n'avait rien de plus normal. « Bienvenue à la maison, Agapi. » Elle persiste dans son petit jeu. Ta semaine d'absence n'a rien changé à ses intentions. Dommage.
Tu ne réagis pas. Ni à ses paroles. Ni quand elle vient vers toi pour t'embrasser le visage. Tu préfères ruminer en silence. Si tu n'encourage pas ses gestes. Tu ne la repousses pas non plus. C'est bien Elyos, quel courage. Pourtant va bien falloir la déloger de chez toi à un moment donné. « J’espère que tu as fait bon voyage » Tu aimerais fermer les yeux. Ou qu'elle s'habille décemment. Qu'elle n'affiche pas ses courbes à tes prunelles d'homme, presque facile. Mais pourquoi t'interdire de reluquer ? Il s'agit quand même de ta femme. Tu es à jamais liée à elle. Qu'importe ton comportement ou le sien, vous vous appartenez. Même si tu as passé des décennies à oublier ce détail. Tu peux te permettre de glisser ton regard sur le satin de sa peau. Sur ses parcelles de corps offerte à tes iris. « Phoenix va bien ? » Elle te ramène sur terre, brutalement. Bien que tu n'ais pas promis fidélité à la chimère, tu te sens presque coupable de lorgner sur une autre silhouette que la sienne. Tu ne sens pas cet autre piège qui se referme sur toi ? Tu joues le fier, l'homme vaniteux et indépendant. Mais ce statut ne tient plus qu'à un fil. Réveille toi. Profite de la présence de Nausicaa pour reprendre ta liberté. Ou alors est-ce une mauvaise idée ?
Tu persistes dans ton silence. Les bras croisés, à observer son manège. A presque envier cette fraise entre ses lèvres. Non Elyos, ne t'aventures pas là. Ouais, elle n'a plus rien à voir avec la femme au gros ventre que tu as connu. Mais aucun de vous ne compte reprendre la relation telle qu'elle était avant que tu te tires. Pourtant, tu continues de la fixer, essayant quand même de calmer quelques pensées déplacées. « Mmn, tu aimes toujours le rose pâle ? Je voulais te faire plaisir, tu vois ? Rose bonbon. » Très bien, très bien. Tu baisses enfin les yeux. Éloignant ton regard de sa jambe dénudée qu'elle agite pour toi. Qu'est ce que tu fous là déjà ? Ah oui, c'est chez toi. « Tu sais, avec ton air, Agapi, on pourrait presque croire que tu n’es pas heureux de retrouver ton épouse en rentrant d’un long voyage. » Un souffle, un mélange d'amusement et d'exaspération. C'est tout ce qui arrive à sortir de tes lèvres. Si elle veut jouer, tu vas jouer aussi. Bien que tu notes toutes les phrases que tu aimerais lui crier dans l'oreille pour la faire dégager. Ce sera pour plus tard, tu le sais. Pour l'instant, tu te contentes de glisser une main plus bas pour attraper ta valise. « Je reviens. Ne bouges pas. » Oh ça, elle sait très bien le faire. Tu traverses la chambre pour te rendre dans la pièce mitoyenne. Ou les affaires de toilettes féminines ont pris place. Et ce détail futile te met sur pause. Parce que ce n'est pas simplement des affaires de toilettes. Non, c'est la mise en scène de son spectacle. Elle empiète avec perfection ton territoire. Aucun problème pour ça. Et ça te pose soucis. Combien de temps compte-elle passer chez toi ? Combien de jours, de mois, seras-tu obligé de te laisser envahir de la sorte ? Ses affaires de toilettes te font oublié pourquoi tu es venu dans la salle de bain. Et tu retournes dans la chambre, les mains vides, les traits détendus. Prêt à jouer. « Tu t'es bien installée, Stellaki ? » Une éternité que tu n'avais plus utilisé ce mot là hein ? Celui là-même donné pour la première fois par l'adolescent charmeur venu un soir à l'improviste. Pour faire chavirer un peu plus le cœur de la promise. Tu te vois encore avec tes belles paroles, tes belles promesses. Et tu revois surtout les étoiles à l'intérieur de ses opales. Ses grands yeux sombres où le ciel étoilé s'y reflétaient cette nuit là. C'est que tu savais être romantique à l'époque. Dommage que ce soit cette même ''Stellaki'' qui est venue tout gâcher.
Tu rejoins le lit, ton lit même, et t'installes juste au bord. Avant que tes doigts viennent s'aventurer sur ses chevilles délicates. Doucement, tu remontes tes phalanges jusqu'à ses cuisses avant de l'attirer à toi. Tu t'en fous si son vêtement glissent pour dévoiler son ventre.Tu t'en fous si Phoenix n'apprécierait pas de te voir ainsi, à placer les jambes d'une autre autour de tes hanches. « Et alors, est-ce que la parfaite petite femme est contente de retrouver son mari perdu ? » Perdu, ouais, tu l'es presque là. Avec cette épouse joueuse au corps bien trop fait. Trop tentateur. Pourtant, lorsque tes doigts tirent sur le nœud du kimono, tu es parfaitement lucide. Tu sais ce que tu fais. Où tu vas. Déterminé à ne pas te laisser totalement avoir. « Qu'est ce que tu veux, Stellaki ? » Tu ne parles pas de sexe, non. Tu veux réellement savoir ce qu'elle fout ici chez toi. Quel est le but réel de ce retour. Le nœud maintenant défait, tes mains repoussent doucement l'étoffe qui masque encore son corps. Tu t'offres une vue que tu devrais pourtant ignorer. Mais peu importe n'est ce pas ? Tu es encore complètement conscient, maître de tes propres envies. « Qu'est ce que tu veux Nausi ? » Cette fois ta voix se veut plus autoritaire, plus ferme. Tu sens le désir de rentrer dans son jeu t'échapper. A cause de ses foutues affaires de toilettes qui traînent dans ta salle de bain. Oui, tu ne les as pas oublié. Ça et tout le reste. Venu te narguer, te rappeler ton mariage. Celui là même que tu as fuis. Pour te rappeler que l'abandon engendre des conséquences.
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06.10.15 6:23
Messages : 883 Origine du personnage : selenim samaëlien Alignement : neutre Emploi : conseiller conjugal
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Elyos K. Seldzar
The offspring of angels
10.10.15 20:30
just keep it up, you soldier
Tu souris face au froncement de ses sourcils. Tu souris à sa réaction, un goût sucré sur la langue. Parce que tu es fier de toi. De ne pas être celui qu'elle attendait. Juste pour le plaisir de ne pas lui donner raison. « Tu as changé, Agapi… autrefois, tu agissais avant de réfléchir. » Tu le fais encore. Même maintenant. Face à cette épouse dangereusement tentante. Tu restes impulsif. Mais c'est peut-être de la méfiance qui vient se mêler à tout ça. Ou c'est simplement un jeu que tu te plais presque à jouer. Tu ne mets pas vraiment de plan en place pour contrecarrer le sien. Tu ne t’efforces pas à tout prix de ne pas lui offrir ce qu'elle souhaite. Tu seras peut-être même ravi de lui fournir ce qu'elle désir, suivant sa nature. Tu ne t'interdis rien. N'est-ce pas ce principe de liberté que tu es venu chercher en t'éloignant d'elle à la base ?
Tu réponds à son corps quand il se redresse, rapprochant les oreilles de sa bouche, ton buste de sa poitrine, le mari de l'épouse. Curieux et intrigué d'entendre la suite. Tu laisses ses doigts s'emparer de ta chemise. Tu la laisses avoir un autre semblant d'emprise. Si ça lui chante, si ça lui fait plaisir. Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour ta petite femme ? « Puisque tu te comportes comme un bon toutou… » Mais tout ça n'a rien à voir avec Phoenix. De la relation que tu entretiens avec la chimère, de sa nature, de son sérieux ou non. Des sentiments, si tu en as pour la blonde. Des limites que tu es prêt ou non à assumer et à t'imposer pour ses beaux yeux. Non, il ne s'agit que de vous deux. De ces deux anciens amants, de ces époux éloignés. De ce que tu lui as fais subir. De ce qu'elle t'a fait vivre. Et de cette absence qui aurait pu encore s'éterniser. De ce corps contre le tien qui se veut tentateur, qui peut crier à la vengeance. A l'envie de faire payer le connard que tu as été et est toujours. Oui, il ne s'agit que de vous deux. De rien d'autre. Et surtout pas de Phoenix. « Je serais honnête. Je te veux toi, Elyos. » Mais bien sûr. Et elle ne te jamais attendu aussi peut-être ? Et elle ne t'en as pas voulu à un seul instant de n'être jamais revenu ? Connerie. Évidemment que tu ne connais plus celle avec qui on t'a lié quand tu étais gosse. Évidemment que tu ne peux pas prédire parfaitement son comportement ou ses pensées. Mais tu connaissais presque par cœur ce petit bout de femme, cet être sauvage qui a même su te charmer. Et tu n'as pas pu altérer complètement sa façon d'être. Non, tu ne l'as pas assez abîmé pour qu'elle change radicalement. Fière et orgueilleuse. Geôlière têtue, cruelle à sa manière . « Je te veux… » Elle lie les gestes à la parole. Ses doigts glissant contre la peau nue de ton torse. Mais tu n'y crois toujours pas. Non, elle ne s'est pas réveillée un jour, son corps réclamant le tien. Pas après tout ce temps. Pas après cette absence qui ne pouvait qu'empoisonner un peu plus ses pensées pour toi. Si elle en avait encore. Oh mais si, tu étais encore présent dans sa tête. De même, qu'elle voguait encore de temps à autre dans ton esprit. Parce que c'est comme ça, et pas autrement. Il vous reste encore ça, de votre mariage. Cette appartenance mutuelle à laquelle vous ne pouvez rien. Vous serez à jamais reliés. Une paire. Même si elle ne s'ajuste pas à l'autre, même si elle ne comprend pas l'autre. Deux êtres presque indissociable. Parce que tu restes encore aujourd'hui ce selenim marié et père. Même si tu n'en joues plus le rôle depuis longtemps. Nausicaa a toujours fait partie de ton décor. Même avant son retour inattendu. « À genoux devant moi. Suppliant. Repentant. Dégoûté par tout ce que tu as abandonné, tout ce que tu as perdu. Je te veux coupable et puis … » Pourtant s'il existe une chose dont tu n'es pas pas capable, c'est bien de te sentir coupable. Tu ne regrettes jamais réellement. Tu es trop prétentieux pour te remettre en question, et t'écrouler sous les remords. Même si parfois il t'arrive de douter, vieille sale habitude que t'as offert Faust lorsque vous étiez gosse, tu finis toujours par assumer. A te dire que tu fais les bon choix. Toujours. De plus, abandonner ta famille a été la meilleure décision de toute ton existence. Tu ne peux pas regretter ces quelques siècles de liberté. A voguer de pays en pays, sans contrainte, sans obligation. Juste toi et tes envies. Tu ne peux tout simplement pas. Peu importe la nature et l'ampleur de sa vengeance. Tu assumes pleinement ce comportement lâche. Parce qu'il t'a apporté des années au goût salvateur. Ce que tu cherchais en laissant ton passé derrière toi, tu l'as trouvé. Et elle ne changera jamais ça. Elle ne peut pas te voler ces décennies loin d'elle à refaire ta vie. Elle peut toujours essayer de gâcher ton quotidien, foutre le bordel dans ton présent. Elle peut même y arriver, mais qu'est ce que ça change ? Tu es capable de recommencer tout à zéro de nouveau s'il le faut. Même si elle décide de te suivre encore. Si elle t'a appris une chose, que ce soit les années passées avec elle ou quand tu l'as quitté, c'est que tu peux faire ce que tu veux. Tu as bien passé plus de trois siècles à ne te soucier de rien d'autre que de ta petite personne. Ta vie pourra être un éternel recommencement que tu ne regretterai toujours pas. « Peut-être aussi là… entre mes cuisses. » Ton visage de vieil adolescent laisse apparaître un sourire, enfin une phrase qui t’intéresse vraiment. Tu peux même faire abstraction du reste et te concentrer uniquement sur ses dernières paroles. En parfait séducteur imbus de lui-même. « Ton joli visage d’enfoiré, trop occupé à me dévorer, pour permettre à ta cervelle de réaliser que je suis venu faire de ta vie un enfer. » Et pour toute réponse, tes phalanges viennent attraper ses poignets pour l'éloigner de ta peau. Mais tu ne la chasses pas. Évidemment que non. Tes doigts viennent faire glisser le kimono de ses épaules, achevant ton entreprise précédente, ne laissant qu'une dernière barrière de tissu plus bas. Mais, tu remets ça à plus tard. Pour l'instant, tu récupères une de ses mains dans les tiennes, ton pouce caressant ses doigts, là où l'absence d'une alliance se fait sentir. Alors que la tienne dort certainement au fond d'un tiroir ou dans un carton au grenier. Perdue, mais pas loin. Preuve que tu n'as jamais réellement fait une croix sur ton passé, sur elle. « De ma vie un enfer ? Pourtant tes propositions ne correspondent pas du tout à l'enfer, Stellaki. » Tu paris que sa peau a encore la saveur d'un semblant de paradis. Celui là même qui a fait perdre la tête à ta version adolescente. Seulement oseras-tu y regoûter sans en perdre la tête à nouveau ? C'est une question que tu te poses sérieusement, alors que la paume de ta main remonte le long de son bras, l'autre main toujours tenant la sienne. « Si c'est par ce biais que tu souhaites accomplir une quelconque vengeance ... » Tes doigts arrivent sur son épaule, descendant doucement le long de son cou, recréent la courbe de sa clavicule. Tu peux presque apercevoir des frissons sur sa peau nacrée. Que ce soit grâce à toi ou l'air frais, tu t'en fous. Non, c'est plutôt de voir son corps toujours aussi réceptif autrefois qui t'amuse. « … tu aurais dû revenir plus tôt. »
Tes doigts glissent le long de son dos, jusqu'à ses reins, et finissent sous ses fesses. Que tu soulèves en même temps que son corps. Tu ne vas pas très loin, tu l'installes simplement au bord du lit, alors que ta silhouette coule le long de la sienne, l'effleurant de ton souffle, te mettant à genoux face à elle. Tout près, toujours au plus près. Tu te frayes un passage, là entre ses cuisses, les doigts effleurant ses chevilles, ses mollets, les prunelles levées vers les siennes, ton souffle mourant encore de trop loin sur son ventre. « Je ne suis pas suppliant, ni repentant, mais c'est déjà un bon début, n'est-ce pas ? » Et tu te permets enfin de déposer tes lèvres sur elle. Là, à l'intérieur de ses cuisses. Une pression légère sur la soie de sa peau. « J'espère que tu n'es pas trop déçue Stellaki. » Ouais, ça tu t'en fous complètement. Tu te prends trop au jeu, c'est tout.
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12.10.15 7:30
Dernière édition par Nausicaa Seldzar le 20.12.15 4:14, édité 1 fois
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Elyos K. Seldzar
The offspring of angels
23.10.15 21:33
just keep it up, you soldier
Les doigts dans tes cheveux, elle attire ton visage vers elle. Et tu ne te prives pas pour glisser à nouveau tes lèvres et ton souffle sur sa peau satinée. Pourquoi tu t'en priverai ? Si ça vous amuse. Où est le mal ? Peut-être que ça ne plairait pas à Phoenix. Mais tu n'y penses pas, tu es trop loin de son regard de glace pour te soucier de ce qu'elle pense. Tu verras bien quand tu la retrouveras, si tu peux assumer avec autant d'insolence que maintenant. Mais tu n'y es pas encore.
« Un peu. » Elle te décolle de sa peau dénudée, et tu ne protestes pas. Au contraire, tu te laisses faire. Comme quoi, tu peux être docile finalement. Sûrement parce que tu penses qu'elle a fini de jouer. Que vous pouvez enfin passer à autre chose. Quelle belle erreur Elyos. « Je dois bien l’avouer, tu es vraiment mignon à genou mais … je veux plus que ça. » « Plus ? » Mais elle ne te réponds pas avec des mots. Oh non, pire que ça. Elle te montre. Son pied file entre tes jambes, et encore une fois tu n'émets aucune objection. Tu laisses, profites presque, de ce jeu un peu plus entreprenant. Tu laisses gonfler un peu plus le désir, même si tu t'en passerais bien. Au moins pour garder la tête froide. Mais tu es curieux, oui. Des limites qu'elle s'est imposée, si elle s'en est imposée. Est-elle prête à tout ? Tu comptes bien vérifier, tester la résistance de ses barrières. « Je suis bien plus exigeante qu’autrefois, Agapi … je ne suis plus une enfant. » Et elle arrête. Est-ce qu'elle s'amuse à souffler le chaud et le froid ? Pour tenter de te rendre fou. Ou a-t-elle vraiment des frontières à ne pas franchir ? Il ne t'en faut pas plus pour être intrigué hein ? Tu veux voir, tu veux découvrir les pensées de cette nouvelle épouse. Tel un véritable gosse trop curieux. Alors qu'en rentrant chez toi aujourd'hui, tu étais prêt à gueuler, à la jeter. N'importe quoi pour faire sentir qu'elle n'est pas la bienvenue. Même si ton éducation t'interdit de la virer. Pour ce que ça vaut, vous êtes toujours mariés. Elle a toujours certains droits, que ça te plaise ou non. Elle finira bien par partir un jour ou l'autre. Quand elle verra que c'est une perte de temps que de s'acharner. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire pour ruiner ta vie? Tu sais bien que Phoenix représente ton point faible, mais tu ne t'es pas suffisamment engagé avec elle pour que ça puisse t’anéantir si tu la perdais. Évidemment, tu n'es pas assez con pour penser que ça ne te ferait rien du tout. Mais tu t'en remettras, n'est ce pas ? Le seul moyen de te rendre complètement dingue c'est de te priver à nouveau de ta liberté. Mais est-ce que c'est possible ? Est-elle capable de te remettre tes chaînes ?
Tu l'observes grimper sur le lit. Tu la fixes avec indécence prendre place. Elle continue de t'allumer, s'affichant, sensuelle et tentatrice. Oh tu ne peux pas nier qu'elle ne sait pas y faire. Elle est parfaite dans ce petit rôle. Sûrement trop parfaite. Mais est-elle prête à en assumer les conséquences ? « En fait, tu devrais peut-être tenter de supplier … » Plutôt crever. « Tu sais très bien que ça n'arrivera pas. » Peu importe ce qu'elle s'imagine, ce qu'elle prévoit, ce qu'elle pense réussir. Elle se surestime. Beaucoup trop. Évidemment que quand tu as quelque chose en tête, il est difficile de le balayer. Tu es obstiné, mais pas à n'importe quel prix. Et surtout pas à celui là. Tu peux rentrer dans son jeu, mais tu as tes limites. Tu n'es pas un petit toutou obéissant, jamais. Pas aussi ouvertement en tout cas. Oui, depuis quelque temps tu t'es étrangement assagi grâce ou à cause de Phoenix. Mais voilà, elle n'est pas la chimère. Et ça change tout. Mais même la blonde n'aura jamais un contrôle total sur toi. Tu seras éternellement un gamin capricieux. Oh peut-être que ce gosse se taira pendant un temps, mais il finira toujours par revenir. N'est-ce pas ce qu'il s'est passé il y a quelques siècles avec Nausicaa ? Tu aimes croire que personne ne peut te changer.
Mais tu continues à sourire. Presque amusé par cette situation. Tu n'as pas fini de jouer. Si elle veut te faire perdre, tu en feras de même. Et si tu dois un jour fléchir, qu'elle le fasse avec toi. Tu ne tomberas pas seul, non, tu te l'interdis. Ensemble pour le meilleur et pour le pire n'est-ce pas ? Tu grimpes sur le lit pour la rejoindre, tes jambes encadrant ses mollets, ta main glissant entre le drap et son ventre. Tu la redresses avec une facilité presque déconcertante, collant son dos nu contre ton torse. Tes doigts effleurent sa nuque pour dégager sa peau de ses cheveux. Tu écartes quelques mèches pour que ton souffle est accès au creux de son cou. « Jusqu'où es-tu prête à aller pour obtenir ce que tu veux ? » Tes phalanges glissent sur le ventre de ton épouse, et descendent lentement. Alors que tu soupires quelques mots dans son oreille. « Qu'est ce que tu es prête à faire pour faire de ma vie un enfer, Stellaki ? » Tes doigts continuent leur chute, et finissent pas se frayer un chemin sous le dernier bout de tissu, cette étoffe de trop sur le corps de la selenim. Ils s'enfoncent un peu plus loin, plus près. Ils viennent caresser cette chair chaude et délicate. Avec douceur, lentement, alors que ton autre main applique une légère pression sur sa hanche. Pour mieux plaquer ses fesses contre toi. Là où bien malgré toi le désir grandit et se fait sentir. N'es-tu pas en train de te perdre à force de vouloir jouer ? Non, non, ce n'est rien. Tu peux encore te contrôler. Pour l'instant, tu sais encore ce que tu fais. Retiens bien cette pensée, reste sur terre.
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20.12.15 7:58
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Elyos K. Seldzar
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10.01.16 20:18
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« Alors… dit moi Agapi… mmn, tu m’avais… oublié ? » Tu aurais dû. Si elle n'occupait pas toutes tes pensées, tu ne l'as suffisamment pas assez effacé de ta mémoire. La faute à ton éducation, à votre passé, à ses chaînes. La tienne aussi. Parmi toutes tes conquêtes accumulés durant vos siècles de réparations, aucune n'a pu faire envoler l'image de Nausicaa. Même pas Phoenix. Ah foutue traditions selenims. Tu es trop bien formé pour laisser place à tous tes caprices. « Tu avais oublié… ça ? » Ça par contre, ouais, t'avais zappé. Tu te souviens d'avoir façonné ton amante à tes désirs. Pensant naïvement que son appartenance serait tienne pour l'éternité. Faite par toi et pour toi, et pourtant tout ça tu semblais l'avoir mis de côté. Quelle importance au fond ? Elle n'a pas su te garder fidèle, ce n'est pas son absence contre tes draps que tu allais pouvoir regretter. Tu as connus d'autres femmes, d'autres allumeuses, d'autres prudes, d'autres jeux, d'autres plaisirs. Assez pour oublier les talents de la première. Même si elle a été modelé par tes soins. Le contraire aurait étonné n'importe qui.
Mais là, présentement, tu fais n'importe quoi. Pourtant tu es persuadé d'agir justement. Rentrer dans son jeu est le meilleur moyen de la calmer. Oui, tout ça fait sens pour toi. Si seulement tu n'étais pas à deux doigts de t'égarer trop loin. De laisser ta nature d'homme volage prendre dessus sur tes bonnes résolutions. C'est Nausicaa, là contre toi, ta femme. Celle que tu as abandonné, et pour de bonnes raisons. Celle qui est venue pour accomplir une ridicule vengeance. Pour envahir ta vie d'homme libre. Et remettre une chaîne à ta cheville au passage. Tu étais prêt à la virer de chez toi en rentrant, foutre un coup de pied dans ses jolies fesses pour l'expulser dehors. Puis te voilà maintenant en train de t'amuser à ton tour. Avec au bout des lèvres un petit « juste encore un peu », éternisant ce moment inutilement, frôlant tes propres limites. Stop. Elyos, stop. Ne te laisse pas emmener trop loin dans ce jeu malsain. Ne te laisse pas berner par ses jolies phrases et ses gestes de plus en plus déplacées. Pourtant, le feu de la tentation te brûle les doigts, ceux derrière la barrière de tissu, ceux glissant sur le ventre satiné de la selenim. Tu ne peux pas le nier, t'es excité, comme un puceau découvrant la première fois les préliminaires. Le désir empiète sur ta raison un peu plus chaque seconde. Et pourquoi tu ne pourrais pas ? Et pourquoi tu t'interdirais un plaisir comme celui-ci ? C'est ta femme, quelle soit pleine de rancœur et toi vexé de son retour ne changent pas ça. C'est elle qui t'aguiche, tu n'oserais quand même pas la repousser. Tu n'es pas comme ça. Oh non, tu ne refuses jamais des avances aussi provocantes que celles-ci. C'est pas ainsi que tu te comportes. Le contexte rend néanmoins les choses un peu plus compliquées. Mais tu peux t'en accommoder, n'est-ce pas ? Sûrement. Il suffit de te voir t'enfoncer un peu plus dans son jeu, à la cambrer légèrement sur ton lit alors que la barrière de tissu s'efface. Sous vos mouvements, la dernière limite à franchir est beaucoup trop proche. Il ne reste qu'une infime et ridicule distance avant de vous unir comme les anciens amants que vous êtes. « Prête à tout, vraiment ? » Si ta main quitte l'étoffe de sa lingerie, tu ne t'éloignes pas pour autant. Au contraire, tout doucement tu te presses contre elle. L'inévitable n'est tellement pas loin. Tu seras satisfait qu'elle cède d'une façon ou d'une autre, de toute manière. Tu veux la voir craquer avant toi, la voir s'effondrer par la perte de son propre jeu. Ou l'entendre gémir plus fort contre toi, impuissante face à tes qualités de séducteur. Non, vraiment, l'un ou l'autre te ravira tout autant.
Mais tu as finis de la cambrer pour te faufiler auprès d'elle, tu es assez calé entre ses cuisses pour le moment. Un mouvement de plus vers l'avant et tu t'immisces trop loin. Tu la redresses correctement pour l'appuyer contre ton torse. Une poupée entre tes mains, une marionnette bien docile sur tes draps. Quelque chose cloche, non ? Bien sûr, toute cette scène est surréaliste. Elle et toi dociles après des siècles de séparations. Dans cette position alors que vous devriez plutôt vous battre et vous crier dessus. Mais n'est-ce pas ainsi que vous luttez l'un contre l'autre ? Tes lèvres se collent au creux de son oreille alors que tes bras emprisonnent son corps dénudé. « Tu ne serais pas en train de t'égarer Nausi ? » Et toi Elyos ? N'es-tu pas en train de trop apprécier la chaleur de ses cuisses et la soie de son dos ? Non, « juste encore un peu ».
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